maghreb socialiste

Mise à jour le 21 février 2024

On nous communique

Un communiqué du Groupe pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, de l'Internationale ouvrière révolutionnaire

Avec le soutien de tous les gouvernements des puissances impérialistes, l’État d’Israël massacre les Palestiniens à Rafah !

C’est la responsabilité des dirigeants des syndicats et des partis du mouvement ouvrier, d’arrêter le bras des assassins en organisant le boycott effectif d’Israël et une manifestation de masse à l’ambassade d’Israël

Netanyahu a demandé à l’armée de se préparer à envahir Rafah. Ce que cela signifierait, on peut l'imaginer avec ces extraits d'un article d'Haaretz (quotidien israélien) du 10 février : « L'idée qu'Israël envahisse Rafah et que des combats aient lieu au milieu des civils terrifie les habitants de la ville et les personnes déplacées (...). La terreur qu'ils ressentent est renforcée par la conclusion que personne ne peut empêcher Israël de réaliser ses intentions (...). Cependant, cette (ex) « zone de sécurité », qui a été bombardée et l'est encore, se rétrécit progressivement. La seule zone de sécurité qui subsiste vraiment, et que l’armée désigne maintenant est Al-Mawasi – une zone côtière d'environ 16 km carrés.Tout cela se passera à ciel ouvert, sans eau courante, sans toilettes, sans moyens de subsistance, sans hôpitaux.

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Mise à jour le 6 Novembre 2023

On nous communique

Un communiqué du Groupe pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, de l'Internationale ouvrière révolutionnaire et du Cercle des Jeunes Révolutionnaires (CJR)

Halte au massacre du peuple palestinien ! Les dirigeants des syndicats ouvriers, ceux des organisations étudiantes et de jeunesse doivent convoquer dans l’unité une manifestation massive à l’ambassade d’Israël.

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Le 21 octobre 2023

Depuis quinze jours, l’État d’Israël lâche par milliers bombes et missiles sur la Bande de Gaza, depuis longtemps connue comme un camp de concentration à ciel ouvert, désormais privée d’eau, de carburant, d’électricité, de médicaments. Il a distribué 10 000 fusils à ses colons pour les inciter aux pogroms et à la terreur raciste. Il annonce comme « imminente » une offensive terrestre qui décuplerait encore l’étendue du massacre, dont les victimes se comptent déjà par milliers.
C’est la nature même de l’État d’Israël qui s’exprime. Cette guerre n’a pas été déclenchée le 7/10 avec les opérations armées du Hamas. Il y a 75 ans que l’État colonial sioniste, État oppresseur, spoliateur et artificiel, a commencé le nettoyage ethnique de la Palestine avec la bénédiction de l’ONU. Il entend désormais mener à son terme cette guerre coloniale, qui prend chaque jour davantage les traits d’une guerre d’extermination, et instaurer le « Grand Israël », objectif historique du sionisme.

Israël, le bastion de l’impérialisme au Proche-Orient

D’emblée, toutes les puissances impérialistes d’Europe, l’Union européenne, le Japon (et l’Ukraine !) se sont joints à l’impérialisme américain pour garantir à l’État sioniste leur soutien « inconditionnel ». Depuis 2018, les États-Unis ont déplacé leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem, tandis que l’ex-président Trump appelait de ses vœux l’instauration d’« un seul État » - l’État sioniste – sur toute la Palestine. En déployant plus de 10 milliards de dollars d’aide militaire exceptionnelle à Israël, Biden s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur. En France, Macron et son gouvernement se distinguent par le déploiement de l’État policier : ils ont demandé aux préfets, par la voix de Darmanin, d’interdire toute manifestation pro-palestinienne, organisent la chasse aux sorcières dans les universités, poursuivent sous couvert d’« apologie du terrorisme » toute voix dissidente. Ils veulent intimider : le secrétaire départemental CGT 59 et une salariée de ce syndicat ont même été placés en garde-à-vue samedi 20 octobre !

Qui peut venir en aide au peuple palestinien ? Les prolétariats et la jeunesse de tous les pays...

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Mise à jour le 27 octobre 2023

Algérie: un nouvel article sur le devenir des organisations syndicales

Le 27 octobre 2023

LE DEVENIR ORGANISATIONS SYNDICALES UGTA et CSA : UNE QUESTION CRUCIALE POUR LA LUTTE DES CLASSES EN ALGÉRIE

Maghreb Socialiste a décidé de publier un article sur le devenir des syndicats en Algérie. Cette décision fait suite à l’adoption des lois antisyndicales, environ quatre ans après que les travailleurs de l’UGTA s’étaient mobilisés dans le cadre du Hirak pour la réappropriation de la centrale syndicale. Incontestablement, l’adoption de ces lois constitue une lourde défaite pour le prolétariat. Pour autant, cela signifie-t-il que tout est joué et que tout combat dans les syndicats est impossible ? Nous souhaitons dans cet article montrer qu’au contraire l’histoire du mouvement syndical algérien illustre de façon incontestable que le combat des militants révolutionnaires dans les syndicats reste une tâche essentielle et incontournable, quelles que soient les conditions objectives dans lesquelles il se déroule.

L’HISTOIRE DU SYNDICALISME ALGÉRIEN : UNE HISTOIRE PARFOIS GLORIEUSE, SOUVENT TRAGIQUE, MAIS UNE HISTOIRE RICHE D’ENSEIGNEMENTS

Il serait utile de se plonger dans le détail sur l’histoire riche du mouvement syndical algérien car elle contient des enseignements essentiels pour la lutte des classes en Algérie. Cette section de l’article se contentera de relever quelques traits historiques saillants, permettant de comprendre la situation du syndicalisme actuel en Algérie....
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Mise à jour le 24 octobre 2023

Maghreb Socialiste publie un appel des syndicats palestiniens à l'ensemble des syndicats au plan international

Le 23 octobre 2023

Maghreb socialiste a décidé de publier en intégralité l’appel des syndicats palestiniens aux syndicats du monde entier. Cet appel s’adresse à l’ensemble des organisations syndicales à l’échelle internationale pour qu’elles agissent pratiquement en solidarité avec le peuple palestinien à travers le boycott effectif de l’état d’Israël.
En Tunisie les travailleurs et la jeunesse se sont mobilisés par dizaines de milliers dans des manifestations contre l’ambassade de France pour exiger l’arrêt immédiat du génocide, tout comme au Maroc où s’ajoute l’exigence de la rupture des accords d’Abraham, signés par la monarchie.
Nous le savons tous : seuls les prolétariats et la jeunesse de tous les pays peuvent venir en aide au peuple palestinien . C’est ce qu’exprime l’appel de l’ensemble des syndicats palestiniens unis qui s’adressent aux dirigeants des syndicats du monde entier pour leur dire : « Mettez fin à toute complicité, arrêtez d’armer Israël », appelant notamment les syndicats à prendre en charge le boycott effectif d’Israël.
En Algérie, la solidarité active avec le peuple palestinien victime d’un génocide, doit se traduire par un appel des dirigeants syndicaux UGTA /CSA à une manifestation centrale à Alger en direction de l’ambassade des États-Unis en premier lieu, et de l’ambassade de France, deux puissances qui sont les fers de lance du soutien à l’entité sioniste, pour arrêter le massacre. Au moment où ces lignes sont écrites, Biden a décidé de renforcer son aide à Israël en mettant à disposition un nouveau porte-avion en soutien à l’offensive génocidaire de l’état sioniste. La manifestation doit aussi exiger que le gouvernement Teboune rompe toutes relations économiques, diplomatiques et commerciales avec les puissances impérialistes qui soutiennent Israël. Elle doit porter l’exigence du retrait de la signature de l’Algérie à la déclaration d’Alger de la ligue arabe qui reconnaît explicitement l’état sioniste.< /p>

Voici donc cet Appel

Israël a exigé que 1,1 million de Palestiniens évacuent la moitié nord de Gaza, tout en les soumettant à des bombardements constants. Cette mesure impitoyable s’inscrit dans le cadre du plan d’Israël, qui bénéficie du soutien indéfectible et de la participation active des États-Unis et de la majorité des États européens, visant à perpétrer des massacres odieux et sans précédent contre les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique de la région. Depuis samedi, Israël a bombardé Gaza de manière aveugle et intensive et a coupé le carburant, l’électricité, l’eau, la nourriture et les fournitures médicales. Israël a tué plus de 2700 Palestiniens, dont 614 enfants, rasant des quartiers entiers, éliminant des familles entières et blessant plus de 10 000 personnes. Certains experts en droit international ont commencé à mettre en garde contre les actes génocidaires d’Israël. Par ailleurs, le gouvernement israélien d’extrême droite a distribué plus de 10 000 fusils à des colons extrémistes en Palestine de 1948 et en Cisjordanie occupée, afin de faciliter l’escalade des attaques et des pogroms contre les Palestiniens. Les actions, les massacres et la rhétorique d’Israël indiquent son intention de mettre en œuvre la seconde Nakba promise depuis longtemps, en expulsant autant de Palestiniens que possible et en créant un « nouveau Moyen-Orient » dans lequel les Palestiniens vivent perpétuellement soumis. La réponse des États occidentaux a été un soutien complet et total à l’État d’Israël, sans même un clin d’œil au droit international. Cela a amplifié l’impunité d’Israël, lui donnant carte blanche pour mener sa guerre génocidaire sans limite. Au-delà du soutien diplomatique, les États occidentaux fournissent de l’armement à Israël et sanctionnent les activités des entreprises d’armement israéliennes à l’intérieur de leurs frontières. Alors qu’Israël intensifie sa campagne militaire, les syndicats palestiniens appellent leurs homologues internationaux et toutes les personnes de conscience à mettre fin à toute forme de complicité avec les crimes d’Israël, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. C’est maintenant qu’il faut agir – des vies palestiniennes sont en jeu. Cette situation urgente et génocidaire ne peut être évitée que par une augmentation massive de la solidarité mondiale avec le peuple de Palestine et qui peut freiner la machine de guerre israélienne. Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.

Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à

Refuser de fabriquer des armes destinées à Israël.

Refuser de transporter des armes vers Israël.

D’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.

De prendre des mesures contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël, en particulier si elles ont des contrats avec votre institution. 

Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.

Nous lançons cet appel alors que nous assistons à des tentatives d’interdiction et de réduction au silence de toutes les formes de solidarité avec le peuple palestinien.
Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement. Nous lançons cet appel car nous sommes convaincus que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte déterminée au niveau régional et mondial. C’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde. (15 octobre 2023)
Fédération générale palestinienne des syndicats, Gaza.
Syndicat général des travailleurs des services publics et du commerce
Syndicat général des travailleurs municipaux
Syndicat général des travailleurs des jardins d’enfants
Syndicat général des travailleurs de la pétrochimie
Syndicat général des travailleurs agricoles
Union des comités de femmes palestiniennes
Syndicat général des travailleurs des médias et de la presse écrite
Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU)
Syndicat général des enseignants palestiniens
Union générale des femmes palestiniennes
Union générale des ingénieurs palestiniens
Association des comptables palestiniens
Fédération des associations professionnelles, y compris:
Association dentaire palestinienne – Centre de Jérusalem
Association des pharmaciens palestiniens – Centre de Jérusalem
Association médicale – Centre de Jérusalem
Association des ingénieurs – Centre de Jérusalem
Association des ingénieurs agronomes – Centre de Jérusalem
Syndicat des vétérinaires – Centre de Jérusalem
Syndicat des journalistes palestiniens
Association du barreau palestinien
Association palestinienne des infirmières et des sages-femmes
Syndicat des travailleurs des jardins d’enfants
Syndicat des travailleurs des services postaux palestiniens
Fédération des syndicats des professeurs et employés des universités palestiniennes Fédération générale des syndicats indépendants de Palestine (GFIU)
La nouvelle fédération des syndicats de Palestine (New fédération) Union générale des écrivains palestiniens
Syndicat des entrepreneurs palestiniens
Fédération des syndicats de professionnels de la santé
Syndicat palestinien des psychologues et des travailleurs sociaux

Mise à jour le 15 octobre 2023

Palestine: une déclaration de Maghreb Socialiste

Le 15 octobre 2023

SOLIDARITÉ INCONDITIONNELLE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN

A BAS L’ÉTAT D’ISRAËL

LES DIRIGEANTS DU MOUVEMENT OUVRIER DOIVENT TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR FAIRE CESSER LES MASSACRES

LES DIRIGEANTS DE L’UGTA DE LA CSA DOIVENT IMMÉDIATEMENT APPELER À UNE MANIFESTATION CENTRALE À ALGER EN SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN, POUR IMPOSER AU RÉGIME QU’IL ROMPE TOUTE RELATION AVEC LES SOUTIENS À L’ENTITÉ SIONISTE .

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A la veille du déclenchement de l’offensive guerrière et génocidaire de Tsahal sur Ghaza, Benjamin Netanyaou a déclaré : « Cette guerre va changer le Moyen Orient » . A travers cette déclaration, il s’agit purement et simplement d’en finir avec le peuple palestinien et de parvenir à l’objectif du grand Israël pour lequel les sionistes œuvrent depuis la Naqba en 1948.
L’offensive engagée se fait avec l’aval de l’ensemble des puissances impérialistes occidentales et le silence, voir la complicité des « régimes arabes ». Les masques tombent, la prétendue solution à deux états n’avait qu’un but : faire en sorte que la direction de l’OLP reconnaisse l’état d’Israël.
L’entité sioniste, se présente pour ce qu’elle est : un état colonial prêt à perpétrer un véritable génocide pour atteindre ses objectifs. A l’heure ou cette déclaration est écrite 2500 palestiniens ont été massacrés, parmi eux 700 enfants.
Parqués depuis des décennies dans un ghetto, 1 million de ghazaouis sont désormais sommés de quitter le nord du territoire pour permettre l’invasion de celui-ci.
Il faut le rappeler : depuis la création de l’État colonial d’Israël sur le sol de Palestine sous l’égide de l’ONU en 1948, il n’y a qu’un seul « agresseur » : c’est l’État sioniste. La résistance Palestinienne fait face à un état terroriste qui perpétue des pogroms organisés par Tsahal et les colons, sur l’ensemble des territoires occupés et à Jérusalem.
L’invasion programmée de Ghaza est plus qu’une seconde Naqba. C’est en quelque sorte leur « solution finale ». Les sionistes veulent faire de Ghaza un nouveau Varsovie, empruntant la voie de leurs bourreaux durant la seconde guerre mondiale. Ils ont pour cela l’appui direct des Impérialismes Américains, Français (ce dernier est allé jusqu’à interdire toute manifestation en soutien aux palestiniens), de l’impérialisme, allemand, Anglais, Japonais…
Quant aux régimes arabes entre ceux qui ont établis des relations avec Israël et ceux qui se réfugient derrière les résolutions de l’ONU, ce qui revient au même, il n’y a rien à en attendre.
Partout dans le monde, des manifestations ont lieu pour dénoncer les massacres. Des états Unis à la Malaisie, de la Grande Bretagne, à la Tunisie la Jordanie ou le Maroc, des dizaines de milliers de travailleurs, de jeunes , de femmes cherchent à exprimer leur soutien au peuple Palestinien. En Algérie, malgré la chape de plomb instaurée par le régime qui a quadrillé la ville d’Alger vendredi 13 octobre pour empêcher la mobilisation, de nombreux jeunes ont manifesté.
Partout dans le monde, ce qui manque, c’est que les dirigeants des organisations ouvrières engagent et organisent dans l’unité la mobilisation afin que soit réalisée la rupture de toute relation avec Israël, que soit organisé le boycott effectif de l’état colonial.
La solidarité avec le peuple palestinien c’est la lutte pour que les travailleurs imposent à leurs dirigeants de prendre en charge l’organisation dans tous les pays, de la mobilisation et de l’action concrète pour arrêter le bras meurtrier d’Israël et de ses soutiens impérialistes, pour organiser le boycott d’Israël !
En Tunisie, la direction de l’UGTT a du appeler à manifester face à la pression des masses tunisiennes, alors même que la classe ouvrière et la jeunesse sont sous le joug de la dictature de Kais Saied

En Algérie, il faut imposer que les dirigeants de l’UGTA et de la CSA organisent la mobilisation, à travers une manifestation centrale à Alger pour imposer au régime la rupture de tous les accords avec les pays de l’Union Européenne, la Grande-Bretagne et les USA qui sont les premiers soutiens actifs à l’état d’Israël.

Notre position :

Souveraineté du peuple Palestinien sur l’ensemble de son territoire historique

La situation tragique que connaissent aujourd’hui les ghazaouis, montre plus que jamais qu’en aucun cas la question palestinienne ne trouvera une solution dans le cadre de la caverne de brigands que constitue l’ONU, simple faire-valoir pour perpétuer la domination impérialiste et coloniale.
La solution ne peut se situer dans le cadre du système capitalisme et des puissances impérialistes.
La paix, c’est la guerre à la guerre par les moyens que nous a légué le mouvement ouvrier international
Ce qui manque au peuple palestinien et au-delà,aux peuples du Moyen Orient, ce sont d’authentiques partis ouvriers rompant avec le capitalisme, l’impérialisme, et le colonialisme, des partis combattants sur l’axe de la destruction de l’état d’Israël, de la libération de la Palestine, dans le cadre du combat pour les États Unis socialistes du Moyen Orient.

Mise à jour le 12 octobre 2023

On nous communique

Combattre pour le socialisme communique l’intervention faite au nom du courant Front unique de la FSU au Bureau délibératif fédéral national de la FSU le 9 octobre 2023

Inconditionnellement du côté du peuple palestinien, peuple opprimé, contre l'État d'Israël colonial et raciste.

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Le 9 octobre 2023

Les uns après les autres, les représentants de l’impérialisme américain, ceux des puissances impérialistes d’Europe, du Japon, de l’Union européenne et de l’ONU se sont succédé pour exprimer leur « condamnation » des opérations armées engagées ce week-end par le Hamas à l’encontre de l’État d’Israël, opérations qu’ils qualifient de « terroristes ».
Dans une rare démonstration de racisme, ces représentants, les médias aux ordres, la cohorte des partis bourgeois versent en chœur des larmes de crocodiles sur les seules victimes israéliennes. En France, Macron flanqué de LR, du RN, de Reconquête a même pu bénéficier du soutien des représentants du PS et du PCF dans une sorte de « front républicain » sans rivage à droite qui voudrait prendre des airs d’union nationale, sur l’axe du prétendu « droit d’Israël à se défendre ». Oubliée, la population de Gaza que depuis seize ans, Israël prive à l’envi d’eau, d’électricité, de soins, de nourriture, de liberté, comme l'État sioniste l'a décidé ce matin même. Oubliés, les habitants de Cisjordanie harcelés et meurtris par la colonisation galopante. Oubliés, les millions de réfugiés palestiniens entassés dans des camps dans les pays voisins. Oubliées, les opérations pogromistes contre des Palestiniens à Jérusalem-est et ailleurs, les raids aériens réguliers de Tsahal, les dizaines de milliers d’hommes, femmes et enfants incarcérés et torturés de manière discrétionnaire, etc. Un trait est tiré sur l’existence même du peuple palestinien.
Il faut donc le rappeler : depuis la création de l’État colonial d’Israël sur le sol de Palestine sous l’égide de l’ONU en 1948, il n’y a qu’un seul « agresseur » : c’est l’État sioniste. Biden proclame que « les États-Unis » - l’impérialisme américain – « sont du côté d’Israël ». Il organise concrète- ment un renforcement des aides militaire et stratégique à l’État d’Israël. Macron lui a immédiatement emboîté le pas. Ce soutien est apporté aux centaines de frappes déjà effectuées à Gaza et à la « guerre » annoncée par Netanyahu, guerre contre le peuple palestinien, une guerre coloniale qui s’apparente toujours plus à une guerre d’extermination.
Depuis 2018, l’ambassade américaine se situe à Jérusalem. C’est le prolongement des déclarations effectuées parTrump, reprises de facto par Biden, en faveur de l’instauration d’« un seul État », l’État sioniste, sur tout le territoire de la Palestine.
Le prétendu « processus de paix », découlant des défunts accords d’Oslo/Washington, a de facto pris fin. Il a parfaitement rempli son rôle : anéantir les organisations nationalistes palestiniennes, transformées en police et en administration des ghettos, avant qu’Israël ne juge plus utile de s’appuyer sur les restes de l’Autorité palestinienne et décide de la jeter aux orties.
Ce que signifie l’alignement de Macron sur cette politique, aux côtés des autres puissances impérialistes d’Europe, c’est un blanc-seing accordé à Israël pour atteindre ses objectifs.
Et les attaques de Borne à l’encontre de LFI ou du NPA, accompagnées de l’accusation odieuse d’antisémitisme, sont lourdes de menaces à l’encontre des libertés démocratiques : « On ne peut pas renvoyer dos-à-dos le Hamas, une organisation reconnue comme terroriste, et un État démocratique victime d’une attaque terroriste. », dit-elle.
C’est la reprise par le gouvernement de l’offensive initiée du temps de Sarkozy, visant à faire condamner toute prise de position en faveur du peuple palestinien et à interdire les manifestations sur ce terrain, comme cela est déjà le cas dans plusieurs villes, alors même que les manifestations pro-israéliennes sont partout autorisées.

Alors, il incombe aux dirigeants de la FSU de condamner publiquement les déclarations de soutien de Macron à l’État d’Israël et les menaces de Borne à l’encontre des libertés démocratiques.
Il lui incombe d’indiquer qu’entre un peuple opprimé et un État colonial, la place du mouvement ouvrier est du côté des opprimés : inconditionnellement du côté du peuple palestinien, contre l’État d’Israël. C’est le droit élémentaire du peuple palestinien de résister et de combattre le massacre permanent et la colonisation : à bas la guerre coloniale de Netanyahu.
La FSU doit décider de s’adresser aux organisations syndicales issues du mouvement ouvrier (CGT, FO), aux organisations étudiantes et de jeunesse, afin d’organiser et d’assurer pratiquement la protection de toutes les initiatives sur ce terrain : manifestations, meetings unitaires, organisation du boycott d’Israël.

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Mise à jour 13 aout 2023

NIGER Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

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Le 13 août 2023

Contre toute intervention militaire impérialiste (y compris sous couvert de la CEDAO) au Niger !

A bas l’embargo économique sur le Niger !

Retrait du Niger de toutes les troupes impérialistes, en premier lieu des troupes françaises !

C’est la responsabilité des organisations syndicales et de jeunesse d’agir dans ce but en Afrique comme dans les métropoles impérialistes en particulier en France !
Le 26 juillet, un coup d’état militaire sous la direction du général Tiani renversait Bazoum, président du Niger et son gouvernement.
Il le faisait sans coup férir. Pas un seule Nigérian ne se levait contre le coup d’État. Les protestations et l’exigence du rétablissement de Bazoum émanaient des seules puissances impérialistes ( en premier lieu la France et aussi les USA et de leurs valets locaux : la CEDEAO, rassemblement des gouvernements de la partie occidentale de l’Afrique Noire, soumis à l’impérialisme français.

La CEDAO, instrument de l’impérialisme français menace et asphyxie le peuple nigérien

C’est à cette dernière que l’impérialisme français confiait la tâche d’adresser un « ultimatum » aux putschistes, les enjoignant sous menace d’intervention militaire de rendre le pouvoir à Bazoum. Immédiatement les gouvernements de la CEDEAO organisaient l’embargo économique du Niger. Le Nigeria voisin cessait d’approvisionner le Niger en électricité. Les importations alimentaires venant des pays de la CEDEAO , vitales pour éviter que la population du Niger ne meure complètement de faim, étaient interrompues, provoquant une hausse générale meurtrière des prix.
Il faut ici indiquer que l’impérialisme français a procédé de la même manière pour le Mali et le Burkina Faso, utilisant l’embargo, par le biais de de la CEDEAO, comme arme de guerre avec pour conséquence d’affamer les populations locales, qui en dernière analyse, sont les premières victimes de l’acharnement de l’impérialisme français à défendre les positions qui lui restent en Afrique.

Le gouvernement Bazoum, valet docile de l’impérialisme était haï par les masses

L’alibi au nom de laquelle les puissances impérialistes justifient ces mesures et menaces est la « défense de l’État de droit », de « la démocratie » sous le prétexte que Bazoum a été « élu ». Cet alibi serait risible, si la situation prêtait à rire. Le gouvernement Bazoum s’illustrait par la corruption, le brigandage et le vol des richesses publiques par les caciques du pouvoir via les privatisations. Il s’illustrait aussi par l’emprisonnement des opposants, par le tir à balles réelles sur les manifestants qui s’opposaient au régime. Quant aux membres de la CEDEAO, ils s’illustrent dans leur propre pays par les mêmes pratiques.
La défense du gouvernement Bazoum par les puissances impérialistes française et américaine a bien d’autres raisons. Le gouvernement Bazoum coopérait servilement au pillage des ressources minières du pays par les puissances impérialistes ( en particulier l’uranium par l’impérialisme français via le groupe Orano – ex AREVA). Il acceptait sur son territoire la présence de 1500 soldats français – dont la tâche principale est de « sécuriser » les convois d’uranium- et de 1000 soldats US. Il jouait un rôle crucial dans le refoulement des migrants en Afrique Noire en les maintenant dans des conditions effroyables au Niger pour les empêcher de tenter de traverser la frontière vers les pays du Maghreb, et en récupérant ceux que ces pays expulsaient en sa direction.
Le gouvernement Bazoum était en réalité haï par les masses nigériennes, ce dont témoignent à leur manière les manifestations à Niamey suite aux menaces d’intervention. « Ce n’est pas le coup d’État que la jeunesse a soutenu, c’est le changement qu’il a amené, qui a mis fin à la frustration profonde d’un peuple vis à vis d’un régime qui n’était pas un État de droit et nous empêchait de manifester, de nous exprimer librement » : ainsi s’exprime le dirigeant de l’Union des Étudiants Nigériens de Niamey . Et il est hors de doute que les banderoles brandies par les manifestants : « La France doit partir » « « Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’exploitation de notre uranium » expriment le sentiment de tout un peuple.

Les puissances impérialistes hésitent mais la menace d’une intervention militaire ne peut être écartée

La CEDEAO avait fixé au 6 août l’expiration de son ultimatum, suite à quoi il y aurait eu intervention militaire. Toutefois, les donneurs d’ordre de la CEDAO hésitent. Car du propre point de vue des puissances impérialistes, une intervention comporte de lourds dangers : chaos généralisé dans tout l’Ouest de l’Afrique avec des régimes partout chancelants, libération des « flux migratoires » que le Niger retenait, immense opportunité offerte par un tel chaos aux groupes « djihadistes ». A cet égard, la leçon cuisante de l’intervention en Libye ne peut être oubliée. Voilà pourquoi Blinken, le secrétaire d’État US a lourdement insisté sur le fait qu’il fallait absolument plutôt que le recours à l’intervention militaire privilégier la « solution diplomatique ».
Mais d’un autre côté, l’impérialisme français en particulier ne peut se laisser expulser du Niger sans réagir, après le Mali et le Burkina Faso. C’est pourquoi la menace d’une intervention militaire ne peut être écartée.
Par ailleurs Le refus du parlement Nigérian traduit aussi à sa façon la fébrilité des gouvernements en place en Afrique, car on ne peut exclure que l’intervention militaire puisse conduire le prolétariat à intervenir sur son propre terrain. Les récentes manifestations à l’appel des syndicats au Nigeria contre la vie chère et pour les salaires montre de ce point de vue la disponibilité de la classe ouvrière à combattre, et la guerre pourrait agir comme un catalyseur.
C’est en partie ce qui explique la position récente adoptée par le régime Algérien d’une part, et le régime Tchadien d’autre part, pourtant organiquement lié à la France. Au Tchad, l’installation au pouvoir par l’impérialisme français du fils du dictateur Idriss Déby, avait entraîné d’importantes manifestations des masses Tchadiennes immédiatement réprimées par Mahamat Idriss Déby. Le Tchad dont il faut rappeler que l’impérialisme français y a installé depuis fort longtemps des bases militaires parmi les plus importantes en Afrique

La position de Tebboune

Concernant le régime Algérien sa position pourrait apparaître comme plus « radicale » .Pourtant, il convient d’analyser avec précision ce qu’il en est de la position de Tebboune et la dictature militaro policière qui gouverne l’Algérie. Tebboune a commencé par « protester » contre le coup d’État. Il était dans les meilleurs termes avec Bazoum, avec lequel il collaborait activement en particulier sur le terrain de la chasse aux migrants.
Mais Tebboune a immédiatement ajouté qu’il était formellement opposé à toute intervention militaire. Cela illustre d’abord le fait que la position de l’impérialisme français n’a jamais été aussi affaiblie par rapport aux appétits féroces des impérialismes américain et chinois, accessoirement des autres puissances impérialistes. En témoigne les contrats juteux signés avec les Majors américaines, Anglo-chinoise et italiennes pour le pillage et l’extraction des ressources pétrolières et minières, mais aussi pour les infrastructures ferroviaires dont a été exclue la France.
En aucun cas, la position du régime ne traduit une quelconque velléité de celui-ci à se soustraire de la domination de l’impérialisme, cela ne s’apparente même pas à la doctrine de « non ingérence » héritée de l’indépendance et à laquelle Teboune a mis fin lors de la modification de la constitution, permettant aujourd’hui à l’armée algérienne d’intervenir militairement hors des frontières du pays.
En réalité, cette position illustre le fait que le régime algérien considère que le chaos provoqué par la guerre au Niger constituerait une lourde menace de déstabilisation ayant des conséquences y compris pour sa pérennité
De plus le chaos de la guerre constitue un terrain propice au développement de groupes islamistes en Algérie même , agissant soit pour leur propre compte, soit pour le compte de puissances ou de trusts impérialistes. Cela, le régime le redoute.
Par ailleurs les masses algériennes ont la mémoire du combat pour l’indépendance et il y a fort à penser que dans l’hypothèse peu probable d’une intervention de l’ANP au Niger, elles ne soutiendraient en aucun cas une expédition militaire néocoloniale, pour le compte d’une puissance impérialiste , qui plus est l’impérialisme Français.
La situation actuelle de recul du prolétariat Algérien, consécutive à la trahison des organisations se réclamant de la classe ouvrière n’est pas destinée à être figée pour des siècles, et l’engagement dans une aventure militaire à l’initiative du régime pourrait agir comme un catalyseur pour de nouveaux développement dans la lutte des classes
La position de Teboune et de la junte militaire ne s’apparente ni de prêt ni de loin à une position anti impérialiste.
C’est par pragmatisme, pour la défense de son régime et de ses prébendes que Tebboune se prononce formellement contre l’intervention miliaire au Niger Et c’est pourquoi en aucun cas, il ne peut y avoir « union nationale » derrière Tebboune. C’est au nom de ses propres intérêts de classe que la classe ouvrière doit imposer à ses organisations qu’elles rejettent et combattent la guerre impérialiste.

Quelle position défendre ?
Les militants révolutionnaires combattent pour que l’ensemble des organisations ouvrières en particuliers les syndicats se prononcent :
- Contre toute intervention militaire impérialiste au Niger
- Pour que cesse immédiatement l’embargo sur le Niger qui accable le peuple. En aucun cas une telle prise de position n’implique le soutien à la junte au pouvoir
- Pour le retrait de toutes les troupes impérialistes du Niger, ce qui vaut aujourd’hui particulièrement pour les troupes françaises et américaines notamment, et, si cela se présente, contre la présence d’autres troupes impérialistes. Dans tous les cas, la présence de ces troupes ne visent qu’à permettre le pillage du pays et de ses ressources
C’est cette position qui doit être imposée aux directions syndicales tant dans les métropoles impérialistes que dans les pays voisins du Niger et téléguidés par les métropoles impérialistes

Pour l’Algérie cela signifie en premier lieu d’imposer aux dirigeants des organisations ouvrières, en l’occurrence l’UGTA et la CSA :
• Qu’elles se prononcent contre toute intervention militaire de l’armée algérienne au Niger ou dans les pays voisins !
• Qu’elles exigent la levée immédiate de l’embargo sur le Niger !
• Qu’elles rompent avec le régime, agent direct des puissances impérialistes et engagent le combat pour la défense et la satisfaction des revendications ouvrières !

Mise à jour le 3 avril 2023

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

Le 2 avril 2023

Adoption des lois anti-grève et anti-syndicale :

UN RUDE COUP PORTÉ CONTRE LE PROLÉTARIAT

Le 29 mars 2023, le conseil de la nation a adopté les textes de loi contre l’exercice du droit de grève et du droit syndical. Le prolétariat se trouve ramené à la situation qu’il connaissait avant les années 1990. En effet, l’adoption de ces lois met purement et simplement fin aux quelques acquis issus de 88 en matière de liberté syndicale, en multipliant de fait les entraves à la constitution de syndicats indépendants du pouvoir et de la bourgeoisie. Ces lois interdisent de fait l’exercice du droit de grève avec l’obligation de passer par une multitude d’instances de « médiation » contrôlées de bout en bout par les représentants de l’État. Elles interdisent de fait que les travailleurs s’organisent en toute indépendance par rapport au patronat en imposant la présence des patrons ou de leurs représentants dans les assemblées générales.
Elles font en sorte qu’une épée de Damoclès pèse de façon constante sur les organisations syndicales qui peuvent à tout moment être arbitrairement dissoutes ou interdites, au nom de la représentativité, dont le régime a défini les critères, de telle sorte que cela leur permet de sélectionner des syndicats à la botte du régime, ou encore liquider les « brebis galeuses ». Elles permettent de dissoudre des syndicats qui organiseraient des grèves, décrétées illégales par les représentants du pouvoir .
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Mise à jour le 28 février 2023

Un article de Maghreb socialiste sur la tunisie

Tunisie

Le prolétariat, toute la population laborieuse, la jeunesse attendent que la direction de l’UGTT les appelle à affronter Kaïs Saïed pour le chasser et qu’elle assume le pouvoir !

Le 31 janvier 2023, le dirigeant du syndicat UGTT des autoroutes, Anis Kaabi, était arrêté pour avoir « [bloqué] les routes et avoir menacé de bloquer des autoroutes » (propos du président de la République Kaïs Saïed), c’est-à-dire d’avoir organisé une grève des salariés du secteur. Selon la presse, le tribunal de première instance de Tunis indiquait que la plainte « concerne un fonctionnaire ayant usé de sa qualité et intervenu dans des émissions radiophoniques pour annoncer que les agents de Tunisie Autoroutes observeront une grève…». En déplacement en Tunisie, Esther Lynch, dirigeante de la Confédération européenne des syndicats (CES), intervenait le 18 février pour la libération du syndicaliste lors d’une manifestation à Sfax : elle a été expulsée illico du territoire tunisien.
Le 13 février 2023, le secrétaire général de la fédération du transport, Wajih Zidi, et d’autres syndicalistes sont convoqués, suite à une plainte du ministère des Transports, devant la brigade de lutte contre la criminalité relevant de la Garde nationale de Ben Arous, pour interrogatoire suite aux mouvements de protestation dans le secteur du transport (voir plus loin).
Le 13 février également, le directeur de la station de radio Mosaïque FM était lui aussi arrêté, selon son avocate « sans mandat d'arrêt ni raison officielle, son interrogatoire ayant porté sur ses choix éditoriaux » (propos rapportés par RFI).
Les arrestations politiques et les mesures d’intimidation se sont multipliées durant ce mois de février, soulignant la volonté du pouvoir de tenter de museler ses opposants, des coups visant en particulier l’UGTT, première organisation syndicale tunisienne forte de près d’un million de membres et pouvant occuper une place politique de premier plan. Elles interviennent immédiatement après les élections législatives, dont les résultats ne furent pourtant pas particulièrement favorables à Kaïs Saïed.

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!!!!!

Mise à jour le 25 février 2023

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

le 25 février 2023

LOIS ANTISYNDICALES   IL Y A URGENCE :

MANIFESTATION TOUS ENSEMBLE A L’APN

DIRIGEANTS SYNDICAUX  DE LA CSA ET DE L’UGTA: APPELEZ ET ORGANISEZ LA MANIFESTATION CENTRALE A L’APN POUR INTERDIRE AUX DÉPUTÉS D’ADOPTER LES TEXTES DE LIQUIDATION DES LIBERTÉS SYNDICALES ET DU DROIT DE GRÈVE !

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Le 28 février les deux projets scélérats remettant en cause le droit de grève et les libertés syndicales vont être soumis à la discussion à l’APN.
De très nombreuses positions se sont exprimées au sein de la classe ouvrière et dans de nombreuses instances syndicales pour le retrait de ces projets de loi. A telle enseigne que les dirigeants des organisations syndicales UGTA et CSA n’ont pas pu faire abstraction de ce qui s’est exprimé à la base. Elles s'en remettent à Tbboune pour « ouvrir » le dialogue, alors même que ces textes de loi ne sont ni amendables ni négociables, et qu’il faut en exiger le retrait pur et simple !
Et ils prétendent que ces projets de loi sont présentés sans l’aval de Tebboune !!
Or qui donc sinon Teboune lui-même donne les directives ?
Tout le monde le sait, le régime veut mettre un terme définitif aux quelques acquis démocratiques conquis à la faveur de la mobilisation révolutionnaire de 1988.

Il ne fait aucun doute que sans l’intervention directe de la classe ouvrière avec ses syndicats, les députés de l’APN, aux ordres du régime, voteront sans coup férir les deux lois scélérates.
Il ne fait aucun doute que c’est en affrontant le gouvernement Tebboune qu’on peut vaincre !
Le temps presse ! l’adoption de ces lois, constituerait un revers considérable pour les travailleurs et leurs organisations syndicales !
Au contraire le retrait de ces projets constituerait une défaite pour le régime qui permettrait d’ouvrir la voie à la satisfaction des revendications et de poser les jalons du combat pour en finir avec Tebboune et sa bande !

C’est par centaines de milliers qu’il faut se rendre à Alger , au siège de l’APN, pour interdire aux députés de voter ces lois !!! La responsabilité des dirigeants syndicaux de l’UGTA et de la CSA est d’appeler à une manifestation centrale à L’APN pour obtenir le retrait des lois antisyndicales 31 syndicats de la CSA ont appelé à une journée de protestation le jour de l’ouverture des débats, mais sans l’unité, sans le front uni des organisations syndicales CSA/UGTA sur l’axe du retrait pur et simple des projets,cette journée d’action ne peut être au mieux qu’un baroud d’honneur.

Ce qu’il faut imposer aux dirigeants de l’UGTA et de la CSA: Qu’ils appellent à une manifestation centrale dans l’unité, les travailleurs de tous les secteurs, par centaines de milliers à l’APN, et, pour se faire de manière claire à la grève, pour interdire aux députés de voter les loi scélérates de Tebboune

Dernière minute:

« Nous avons pris connaissance d'une déclaration du COSI qui se prononce pour une manifestation centrale à l'APN pour le retrait des lois anti syndicales, anti grèves de Tebboune. Sans partager chaque formulation du COSI, nous considérons que cette prise de position rejoint celle de Maghreb Socialiste, et nous avons décidé de la faire connaitre. Nous rappelons qu'à plusieurs reprises nous avons proposé au COSI d'agir en commun chaque fois qu'il y avait accord sur l'objectif. Cela vaut encore aujourd'hui. »
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Mise à jour le 23 janvier 2023

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

Le 23 janvier 2023

Projets de loi Chorfa contre l’exercice du droit syndical et l’exercice du droit de grève : Il est urgent d’en imposer le retrait

Il faut imposer aux dirigeants syndicaux :

Qu’ils se prononcent immédiatement et sans ambiguïté pour le retrait pur et simple de ces projets de loi.

Qu’ils quittent immédiatement toutes les instances de dialogue et de concertation avec le gouvernement visant à associer les organisations syndicales à la mise en œuvre de ce projet de loi.

Qu’ils organisent dans l’unité le combat pour interdire au gouvernement de faire passer ses lois .

TEBBOUNE ET SON GOUVERNEMENT À L’OFFENSIVE :

Loi de muselage complet de la presse, loi de liquidation du droit de grève, loi de liquidation du droit de constituer des syndicats indépendants de l’état : Tebboune et son gouvernement ont engagé une offensive majeure pour faire table rase des quelques droits démocratiques conquis par le prolétariat algérien en 1988.

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Mise à jour le 21 novembre 2022

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

Le 21 novembre 2022

Tebboune son gouvernement et le régime s’apprêtent à porter un coup décisif à l’exercice du droit et des libertés syndicales

Les travailleurs devront imposer aux dirigeants de l’UGTA de la CSA et à l’ensemble des responsables des syndicats nationaux et fédérations :

Qu’ils se prononcent immédiatement et sans ambiguïté pour le retrait de ce projet de loi.

Qu’ils quittent immédiatement toutes les instances de dialogue et de concertation avec le gouvernement visant à associer les organisations syndicales à la mise en œuvre de ce projet de loi.

Qu’ils organisent dans l’unité le combat pour interdire au gouvernement de faire passer sa loi .

Le régime est passé à l’offensive

Incontestablement, de l’eau a passé sous les ponts depuis l’immense mobilisation visant à faire tomber le régime qu’a constitué le Hirak.
Ce dernier est parvenu non sans peine à se rétablir, à travers la feuille de route qu’il avait défini, et la succession des scrutins qui se sont tenus, dont le premier fut l’élection présidentielle .
C’est parce que les dirigeants syndicaux (aussi bien UGTA que CSA) se dressèrent contre toute perspective de boycott, que ces élections ont eu lieu , marquant un revers considérable pour la classe ouvrière algérienne.
La conséquence immédiate de ce revers s’est traduite par l’accentuation de la répression, ciblée sur les militants et les journalistes, le musellement total de la presse avec la bénédiction des oligarques, à l’image de Rebrab qui a de lui-même mis fin à l’existence du journal Liberté dont il était le patron, et la remise en cause des acquis sociaux.
Pour Teboune et sa clique, au service de la bourgeoisie et des puissances impérialistes, il s’agit à présent d’engager une offensive sans précédant contre les maigres protections dont bénéficient les travailleurs. Ils ont commencé dès la loi de finance 2022 en adoptant le principe de la suppression des subventions aux produits de première nécessité.
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Mise à jour le 9 juin 2022

SUPPRESSION DES SUBVENTIONS AUX PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITE : ACTUALISATIONS ET PRÉCISIONS.

Avant même la publication de notre dernier communiqué concernant la mise en place de la commission de liquidation des subventions aux produits de première nécessité, il semble qu’il y ait eu quelques flottements au niveau du régime quant au calendrier. En effet, Tebboune aurait reporté l’installation de la commission à la veille de la tenue de la première séance.
Quelque soit l’agenda choisi par Tebboune et son gouvernement, ils sont bien décidés d’aller au bout du processus. En ce sens, notre communiqué garde toute son actualité.
L’orientation sur laquelle combattre reste bien :

PAS TOUCHE AUX SUBVENTIONS DE L’ÉTAT AUX PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ ET DE GRANDE CONSOMMATION !

Les travailleurs devront imposer :

DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS SYNDICALES OUVRIÈRES, REFUSEZ DE PARTICIPER À LA COMMISSION DE LIQUIDATION DES SUBVENTIONS, LA COMMISSION DE LA FAMINE!

Nous reviendrons nécessairement sur cette question dans nos prochaines publications

Mise à jour le 5 juin 2022

Un nouveau communiqué de Maghreb socialiste

PAS TOUCHE AUX SUBVENTIONS DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ!
TEBBOUNE VEUT ASSOCIER LES DIRIGEANTS SYNDICAUX À LA COMMISSION DE LIQUIDATION DE CES SUBVENTIONS :
IL FAUT IMPOSER AUX DIRIGEANTS SYNDICAUX :
NE PARTICIPEZ PAS À CETTE COMMISSION, VÉRITABLE COMMISSION DE LA FAMINE!

Dans la continuité de sa soumission aux puissances impérialistes et fidèle aux directives du FMI et de la Banque mondiale, le régime passe à l’acte.
cliquez ici pour le PDF
Mardi 18 mai 2022, Tebboune a installé sa commission nationale pour appliquer la liquidation des subventions de l’État aux produits de première nécessité. Cet acte historique et criminel pour la majorité écrasante du peuple avait été inscrit dans la loi des finances 2022 adoptée par le gouvernement et ses assemblées croupions.
Le journal patenté du patronat algérien « l’Expression » du 18 mai 2022 dans un article intitulé Révision du système des subventions sociales, Tebboune à la manœuvre, donne quelques précisions.
On relève entre autres :
Qu’il (…) sera surtout question de toucher à un édifice qui a joué un rôle prépondérant pour assurer la justice sociale, un trait de caractère particulier à la République. Une soupape de sécurité conçue pour assurer aux revenus les plus modestes l'accès aux produits de première nécessité à des prix abordables (pain, lait...).
On y apprend que cette commission (…) regroupera des représentants de «l'Assemblée populaire nationale (APN), du Conseil de la nation, des syndicats, des partis politiques ainsi que toutes les forces vives du pays qui émettront leurs avis sur cette question de manière organisée»,(…) Les syndicats, les formations politiques, les associations ont été contactés par les services de la présidence de la République pour désigner leurs représentants. La rencontre se tiendra, ce 18 mai 2022, au Club des pins. Elle sera présidée par le premier magistrat du pays.
(…) 11 produits seraient concernés par le démantèlement progressif des subventions, dont l'électricité, le gaz, les carburants, l'eau, l'huile de table. (…)

La mise en œuvre de cette mesure constituerait un cataclysme pour l’ensemble du prolétariat d’Algérie.

La suppression du subventionnement des produits de première nécessité intervient dans un contexte mondial dramatique pour les masses . Le prix des céréales - en particulier du blé - bat les records et a plus que doublé en un an. La guerre entre puissances impérialistes en Ukraine aboutit au blocage des exportations des céréales russes et ukrainiennes du fait de la paralysie des ports de la Mer Noire ( à la fois à cause de mines russes et du blocage par la Turquie du détroit du Bosphore). Un certain nombre de pays ont bloqué leurs exportations, ajoutant à la pénurie. A cela il faut ajouter la spéculation effrénée à la hausse des prix, la multiplication par trois du prix des engrais, suite aux accords de cartels des magnats de l'industrie chimique, etc. Ainsi les grands groupes capitalistes, la guerre, résultat inévitable de l'impérialisme et des conflits de ses différentes puissances, affament les peuples.
Or, c’est précisément à ce moment que Tebboune et sa bande décident de la mise en application de la disposition scélérate de la loi de finance, montrant d’une part leur degré de soumission aux puissances capitalistes et à la bourgeoisie, et leur détermination à faire payer aux travailleurs et à la jeunesse les conséquences de la crise mondiale du capitalisme.
Et le régime essaie d’avancer d’autant plus vite qu’il veut en faire une opportunité pour prendre sa revanche contre les masses, qui avaient dévoilé sa nature au grand jour tout au long du Hirak en 2019.

Mais la remise en cause de cet acquis fondamental de la Révolution Algérienne, ne sera rendue possible que si les dirigeants des organisations syndicales persistent à vouloir s'en faire d’actifs complices.

Animés par des intérêts autres que ceux des travailleurs qu’ils sont sensés défendre, les dirigeants des organisations syndicales, de l’UGTA tout comme ceux du CSA participent activement à la mise en œuvre de la politique anti-ouvrière du gouvernement de Tebboune. C’est tout le contenu du « dialogue social »et de la concertation.
La direction de l’UGTA fidèle à elle-même a immédiatement répondu présent à la proposition de Tebboune.
Quant à la direction de CSA, après avoir méthodiquement mis un terme à la grève de la fonction publique et aux aspirations qui s’y sont exprimées, elle a décidé de mettre en place une sorte d’armistice, de trêve sociale avec le pouvoir pour plusieurs mois. A travers cette décision, elle indique clairement qu’elle se dispose à participer sans réserve aux travaux de cette commission de la famine.
L’objectif de cette commission vise à appliquer les mesures anti-ouvrières au profit du capital en associant les représentants des travailleurs à travers des réformes tout en contrôlant les mouvements sociaux qui pourraient en découler. Ce « contrôle » est confié aux dirigeants des organisations syndicales et le cas échéant au « professionnalisme, l’impartialité et des forces de sécurité » comme l’a souligné à propos de la Tunisie, un responsable du FBI membre d’une délégation du Secrétariat d’Etat américain en visite dans ce pays au courant de ce mois de mai. Il est à relever, que Tebboune y a fait une visite de soutien à son collègue Kaïs Saïed. Ce dernier a visiblement de la peine à réaliser un consensus national autour de lui. L'UGTT, probablement soumise à la pression de sa base ouvrière, a été contrainte d’annoncer sa non-participation à la concertation sur l'élaboration d'une nouvelle constitution qui donnerait pratiquement tous les pouvoirs au Bonaparte Kaïs Saïed.
En effet, à l'issue d'une réunion de son instance dirigeante, l'UGTT a annoncé qu'elle boycottait le processus qui, selon elle, vise à « cautionner des conclusions décidées unilatéralement à l'avance et les faire passer par la force comme faits accomplis », comme l’ a expressément déclaré son secrétaire général Noureddine Taboubi. Le syndicat a également appelé à la grève dans le secteur public, dans un pays qui compte quelques 650.000 fonctionnaires pour 12 millions d'habitants.
En réalité, sans réellement couper les ponts avec le gouvernement tunisien, la direction de l’UGTT se voit contrainte à cette étape d’annoncer qu’elle boycotte le processus, et d’en appeler à la mobilisation d’une partie du prolétariat.
Il y a là des enseignements précieux à en tirer pour l’ensemble du prolétariat du Maghreb et singulièrement pour celui d’Algérie :
1. Premièrement, les dirigeants syndicaux sont dans l’obligation de tenir compte de la puissance de la classe ouvrière qui n’est pas disposée à accepter sans combattre les plans meurtriers mis en œuvre dans le cadre de la crise du capitalisme.
2. Deuxièmement qu’il est non seulement nécessaire mais surtout possible d’ interdire à l'appareil dirigeant des syndicats d'aller jusqu'au bout dans la collaboration avec le pouvoir.
3. Par ailleurs le combat pour la rupture des dirigeants syndicaux avec les régimes corrompus peut nourrir les ferments du dégagement d’une avant-garde, combattant pour un parti ouvrier indépendant du pouvoir et de la bourgeoisie, et représentant les intérêts exclusifs du prolétariat et de la jeunesse.

En Algérie, Tebboune-Chanegriha, ne cessent d’appeler à la réalisation du « front intérieur », et il faut le remarquer : c’est sous cette bannière que Louisa Hanoune (dirigeante du parti des travailleurs) s’est rangée, en annonçant participer à la Commission de destruction des subventions, couvrant ainsi politiquement et médiatiquement la participation des dirigeants syndicaux à cet acte criminel. Non seulement Louisa Hanoune tourne le dos à la perspective de la construction d’un authentique parti ouvrier, mais pire encore, elle se dresse ouvertement contre cette perspective. Ce n’est pas une simple capitulation devant le régime, c’est purement et simplement une trahison des travailleurs.
Pour la défense de leurs conditions élémentaires d’existence, et pour ouvrir une voie au combat pour en finir avec le régime, les travailleurs devront imposer aux directions syndicales, à l'ensemble des organisations qui se réclament du mouvement ouvrier qu'elles reprennent à leur compte le mot d'ordre :

PAS TOUCHE AUX SUBVENTIONS DE L’ÉTAT AUX PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ ET DE GRANDE CONSOMMATION !

Ils devront imposer :

DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS SYNDICALES OUVRIÈRES, REFUSEZ DE PARTICIPER À LA COMMISSION DE LIQUIDATION DES SUBVENTIONS, LA COMMISSION DE LA FAMINE!

Les militants regroupés autour de Maghreb socialiste n’ont pas d’autres intérêts que ceux des masses en lutte contre le régime.
C’ est pourquoi, ils militent :
• Pour la chute du régime, la satisfaction de toutes les revendications démocratiques En particulier l’élection d’une assemblée nationale souveraine
• Pour la satisfaction des revendications ouvrières, ce que seule permettra la constitution d’un véritable gouvernement ouvrier, en en finissant avec la domination impérialiste, expropriant les grands groupes capitalistes, organisant la production en fonction du besoin des masses
• Immédiatement, pour l’unité des rangs ouvriers, le front unique des organisations syndicales ouvrières ouvrant sur la constitution d’une centrale ouvrière unique indépendante de l’état et de la bourgeoisie, et démocratique
• Pour la constitution d’un véritable parti ouvrier

Les travailleurs et jeunes qui partagent ces objectifs ou qui veulent en discuter sont invités à prendre contact: maghrebsocialiste@free.fr

Alger, le 5 juin 2022

Mise à jour 11 avril 2022

UKRAINE: Maghreb Socialiste fait connaitre un article de COMBATTRE POUR LE SOCIALISME, le bulletin publié par le Groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l'internationale ouvrière révolutionnaire sur la situation en Ukraine

De l’agression de Poutine en Ukraine à la guerre inter-impérialiste

Le 24 février, les troupes russes pénètrent en Ukraine. En quelques jours, les blindés russes sont aux portes de Kiev. Les raisons invoquées par Poutine sont totalement fallacieuses. Il s’agirait de « dénazifier l’Ukraine » et de « préserver la population russophone d’un génocide ». Qu’il y ait dans les allées du pouvoir à Kiev des nostalgiques de Bandera, le chef de la ligue ukrainienne alliée à l’armée nazie durant la seconde guerre mondiale ne fait aucun doute. Cela ne fait pas du gouvernement Zelenski un état « nazi ». Qu’en particulier depuis 2014, toute une série de mesures discriminatoires aient été prises contre une partie de la population dite « pro-russe » - à commencer par les bombes qui pleuvent sur le Dombass - ne permet pas de dire qu’il y aurait « génocide ». Mais par-delà le caractère grotesque des alibis de Poutine, ce dernier a lui-même fourni la véritable « justification » de l’agression. Selon Poutine, l’Ukraine n’existe pas comme nation distincte de la Russie. C’est, déclare Poutine dans une violente diatribe contre le bolchevisme lui-même, une « invention » des bolcheviks et en particulier de Lénine….

cliquer ici pour l'integralité de la'article

Mise à jour le 28 fevrier 2022

On nous communique

Maghreb Socialiste communique la motion présentée par les militants de « Combattre Pour Le Socialisme », qui animent le courant Front Unique dans la FSU, principale organisation syndicale enseignante en France, lors du congrès national qui s’est tenu du 31 janvier au 4 février 2022:

Pour l’arrêt immédiat de la répression en Algérie

Le congrès national de la FSU exprime sa totale solidarité avec les travailleurs et les jeunes algériens en lutte permanente pour les libertés démocratiques et le droit à s’organiser. En conséquence le congrès se prononce pour :
- La libération de Fetih Gheras, dirigeant du MDS, qui vient d’être condamné à deux ans de prison, et des autres militants emprisonnés.
- La levée de la suspension prise contre le PST, et de l’interdiction de création de sections syndicales, pour le libre droit d’organisation syndicale et politique
- L’annulation des peines prononcées contre les travailleurs et syndicalistes de Numilog.
A cet effet le congrès mandate la direction de la FSU pour envoyer une délégation à l’ambassade d’Algérie pour défendre ces exigences.
(Pour : 48 / Contre : 359 / Abst : 12 / Refus de vote : 166)

Combattre pour le Socialisme

Mise à jour le 27 janvier 2022

Répression contre le PST et le dirigeant du MDS : un communiqué de Maghreb Socialiste

Le 27 janvier 2022

cliquez ici pour le PDF

Condamnation du dirigeant du MDS Fethi Gheras, suspension des activités du parti socialiste des travailleurs (PST), la répression s’intensifie et cible désormais de plus en plus les militants se réclamant du mouvement ouvrier :

HALTE A LA RÉPRESSION DÉFENSE INCONDITIONNELLE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !!!

IL FAUT IMMÉDIATEMENT QUE LES DIRECTIONS DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES PRENNENT EN CHARGE LE COMBAT POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES, ET LA DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !!!

IL FAUT IMPOSER LE FRONT UNIQUE DES ORGANISATIONS SE RÉCLAMANT DU MOUVEMENT OUVRIER PARTIS ET SYNDICATS POUR OBTENIR LA LIBÉRATION DE FETHI GHERAS ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES, L’ANNULATION DE LA DÉCISION INIQUE DE SUSPENSION DU PST, LE RÉTABLISSEMENT IMMÉDIAT DE TOUTES LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !!!

UNE OFFENSIVE RÉPRESSIVE D’AMPLEUR CONTRE LE PROLÉTARIAT ET SES REPRÉSENTANTS :

Il n’est un secret pour personne que le régime, le gouvernement Tebboune Chanegrihna, est désormais déterminé à porter un coup décisif au prolétariat et à la jeunesse, à fermer définitivement la « parenthèse » du Hirak et à faire payer au prix fort les militants politiques, syndicalistes qui ont osé défier le régime. Dans sa détermination à mettre au pas la classe ouvrière, le régime remet désormais en cause ouvertement les maigres conquêtes issues de la crise révolutionnaire de 1988. L’arsenal législatif mis en place depuis l’« adoption » de la nouvelle constitution a pour objectif central de donner tous les moyens au régime pour institutionnaliser la répression. Et pour ceux qui auraient des doutes, la dernière loi sur les syndicats a un seul but : domestiquer les directions syndicales et interdire aux travailleurs et aux syndicalistes de se mobiliser par les moyens traditionnels de la lutte des classes (grèves, manifestations) pour obtenir la satisfaction de leur revendications. Le régime doit porter des coups décisifs pour mettre en œuvre ses réformes meurtrières pour les travailleurs. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’arrestation de Fetih Gheras dirigeants du MDS, et la suspension des activités du PST.
En premier lieu les militants de Maghreb Socialiste expriment leur solidarité inconditionnelle avec Fetih Gheras et les militants du MDS, et avec les militants du PST. Mais une solidarité de principe ne peut permettre d’obtenir la fin de la répression. Assez d’atermoiements. Les dirigeants des organisations ouvrières, partis et syndicats doivent engager le combat.

DIRIGEANTS DE L’UGTA ET DE LA CSA PRONONCEZ VOUS !!

Face à l’offensive menée par le régime, vous devez clairement vous prononcer en condamnant l’emprisonnement de Fethi Gheras et la suspension du PST.
Vous devez immédiatement exiger la libération de Fethi Gheras et des prisonniers politiques, ainsi que le rétablissement du PST et de l’ensemble des organisations politiques dans leur droits.
Il serait misérable de ne pas le faire au nom de la « neutralité » politique des syndicats . Face à l’offensive liberticide menée, ce qu’il faut c’est l’unité des travailleurs et de leurs organisations pour la défense inconditionnelle des libertés démocratiques, pour le droit d’expression, le droit de s’organiser dans des syndicats et partis indépendants du régime, pour le droit de réunion de grève et de manifestation. Votre responsabilité, c’est d’agir dans l’unité et de façon centrale à travers tout le pays pour en finir avec la répression.

IMPOSER AUX DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES EN PARTICULIER LES DIRECTIONS DE L’UGTA ET DE LA CSA LE FRONT UNIQUE POUR LA LIBÉRATION DES DÉTENUS ET LE RÉTABLISSEMENT DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES

Les militants de Maghreb Socialiste en sont convaincus. Seule une mobilisation centrale des travailleurs à l’appel de leurs organisations permettra de mettre un coup d’arrêt à la répression et de préserver les maigres acquis en matière de libertés démocratiques. C’est sur cet axe qu’ils combattent. Mais il ne se font pas d’illusion : il faudra l’ imposer aux dirigeants de ces organisations

IL FAUT IMPOSER AUX DIRIGEANTS SYNDICAUX DE L’UGTA ET DE LA CSA :

QU’ILS CONDAMNENT LA RÉPRESSION QUI S’ABAT AUJOURD’HUI SUR LES MILITANTS ET PARTIS D’ORIGINE OUVRIÈRE DONC QU’IL SE PRONONCENT DÈS À PRÉSENT POUR LA LIBÉRATION DE FETHI GHERAS ET DE TOUS LES DÉTENUS, LE RÉTABLISSEMENT DU PST DANS SES DROITS !

QU’ILS ORGANISENT UNE MOBILISATION CENTRALE POUR OBTENIR SATISFACTION !

Mise à jour le 13 décembre 2021

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

Le 13 décembre 2021

Loi de finance, réformes de la santé et de l’éducation, liquidation du régime des retraites, privatisation des entreprises publiques avec licenciements massifs… Pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive du régime :

Il faut imposer aux dirigeants des centrales syndicales UGTA CSA :

Qu’ils se prononcent pour le maintien et la défense des subventions aux produits de première nécessité donc pour l’abrogation de la loi de finance !!!

Cela veut dire leur imposer qu’ils s’engagent dores et déjà à ne pas participer aux instances de mise en œuvre des réformes, en particulier des instances de suivi de la réforme-suppression des subventions aux produits de première nécessité annoncées par le régime !!!

Il faut leur imposer de combattre dans l’unité pour la défense des revendications des travailleurs, en particulier, l’augmentation massive du point d’indice des fonctionnaires, la revalorisation des pensions de retraites, l’augmentation massive des salaires en l’indexant sur le pouvoir d’achat !!!

LE GOUVERNEMENT TEBBOUNE MÈNE UNE OFFENSIVE SANS PRÉCÉDENT CONTRE LES ACQUIS

L’avalanche de contre réformes annoncées par Tebboune et son gouvernement ne peut à terme qu’entraîner l’immense majorité des travailleurs, de la jeunesse, et des couches les plus défavorisées dans la misère, la précarité voire la famine pour les populations les plus vulnérables. Dores et déjà se mettent en place ou sont discutées les modalités de mise en œuvre des réformes au sein des ministères, avec la collaboration active des dirigeants des organisations syndicales . Ainsi en est-il dans la santé ou une réforme est en cours d’élaboration, qui vise à liquider le service public de la santé, dans le cadre de « partenariats » avec les structures de santé privées. En réalité, ce qui est à l’ordre du jour, c’est la liquidation de l’accès aux soins gratuits, pour les couches les plus défavorisées, alors même que les hôpitaux publics sont déjà à l’agonie du fait de la restriction des moyens qui leurs sont alloués, une situation aggravée par la crise du COVID, gérée de façon totalement anarchique et cynique par le régime. Cette réforme aura aussi pour conséquence de liquider les statut des fonctionnaires dans ce secteur, à travers la mise en place d’un statut particulier pour les personnels de santé.
Lire la suite dans la rubrique Algérie

Mise à jour le 13 décembre 2021

mobilisations au Soudan : quelques enseignements. Un article de Maghreb Socialiste

le 13 décembre 2021

le 13 décembre 2021>

Soudan : quelques enseignements

2018 2019 : de la mobilisation des masses à sa trahison avec le « gouvernement mixte »

Dès le mois de septembre 2018, une puissante mobilisation des masses soudanaises se dresse contre la dictature d’Omar-El – Bachir. Cette mobilisation a pour point de départ la décision du gouvernement, sur injonction du FMI, d’augmenter massivement le prix de denrées de première nécessité particulièrement du pain dont le prix est triplé. Les manifestants scandent : « Le peuple veut la chute du régime », incendient les locaux du parti au pouvoir, affrontent les forces de répression qui leur tirent dessus à balles réelles. Mais le gouvernement d’ El-Bachir est incapable de reprendre le contrôle de la situation.
L’armée, pour court circuiter le mouvement des masses qui réclame un pouvoir civil, décide de se débarrasser de El- Bachir et promet un gouvernement civil au terme d’une « période de transition ». Il négocie avec les dirigeants de l’ALC ( Alliance pour la Liberté et le changement) qui se sont propulsés à la tête de la mobilisation, conglomérat hétéroclite allant jusqu’au parti Oumma ( composé d’anciens caciques du régime en place de 86 à 89)....

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mise à jour le 23 novembre 2021

NUMILOG Maghreb Socialiste communique:

La répression s’intensifie contre les travailleurs et les syndicalistes ANNULATION IMMÉDIATE DES PEINES PRONONCÉES CONTRE LES TRAVAILLEURS DE NUMILOG ! ARRÊT DE TOUTES LES POURSUITES !

Nous venons d’apprendre que 8 travailleurs de Numilog ont été condamnés dimanche 20 novembre à des peines allant jusque 6 mois de prison ferme, pour “entrave à la liberté du travail” “troubles de voisinage”, et « menaces. ».24 autres travailleurs sont dans l’attente d’un verdict.
C’est la responsabilité de toute organisation se réclamant du mouvement ouvrier de se prononcer pour l’annulation des peines des travailleurs condamnés, pour l’arrêt immédiat des poursuites contre tous.
Cette décision, prise par une justice aux ordres, procède de la volonté du régime de briser les reins à la classe ouvrière, d’en finir avec le droit de manifester, de constituer des syndicats, d’en finir avec la droit de grève et de revendiquer. Le régime qui était aux abois il y a seulement deux ans, reprend l’offensive en cherchant à prendre sa revanche, en intensifiant la répression contre les travailleurs et les militants ouvriers, et en mettant en place un arsenal législatif répressif visant à liquider toute liberté démocratique pour infliger à terme une défaite à la classe ouvrière.
Sans revenir sur la totalité du conflit de Numilog, il faut rappeler que le déclenchement de la grève vient du refus du patron Rebrab de reconnaître la section syndicale UGTA que les travailleurs avaient constituée.
Au plus fort de leur lutte,les travailleurs ont cherché à se saisir de la centrale syndicale en montant directement au siège national de l’UGTA, contre les dirigeants locaux du mouvement qui s’acharnaient à cantonner la lutte au plan local. Les travailleurs sont montés au siège pour demander à Labatcha, secrétaire général de l’UGTA de mettre toutes les forces de la centrale au service des travailleurs de Numilog pour la satisfaction des revendications qui étaient principalement la réintégration des travailleurs licenciés et la reconnaissance de leur section syndicale UGTA . Il n’ont eu à l’époque pour réponse qu’une fin de non recevoir.
Depuis les travailleurs ont été cantonnés à des actions locales par les dirigeants locaux de l’UGTA notamment, qui ont multiplié les sit-in et manifestations sans perspective, sans autre résultat que d’épuiser et de faire refluer la mobilisation. Le résultat est là aujourd’hui.
Selon un responsable du PST, les travailleurs condamnés feront appel. Mais veut-on nous faire croire aujourd’hui que c’est par l’institution judiciaire que les travailleurs obtiendrons gain de cause ? Ceux qui le prétendent ou le promeuvent mentent aux travailleurs !

En réalité, dans cette affaire, c’est la responsabilité de la direction nationale de l’UGTA et de la CSA – en premier lieu celle de l’UGTA -qui est en cause. Pour obtenir l’annulation des jugements, il faut que les travailleurs imposent aux dirigeants de ces deux centrales, et singulièrement au secrétaire général de l’UGTA Labatcha, de se prononcer pour l’annulation des peines prononceés contre les travailleurs de Numilog déjà condamnés, l’arrêt des poursuites contre les autres. Il faut leur imposer d’ engager le combat uni en mettant toutes les forces dont elles disposent au service des travailleurs de Numilog

DIRIGEANTS DE LA L’UGTA ET DE LA CSA :

PRONONCEZ VOUS POUR L’ANNULATION DES PEINES PRONONCÉS CONTRE LES TRAVAILLEURS DE NUMILOG

ORGANISEZ DANS L’UNITÉ LA MOBILISATION NATIONALE POUR L’ANNULATION DE LA CONDAMNATION

C’EST LE SEUL MOYEN D’ÉVITER QUE LE RÉGIME ACCENTUE LA RÉPRESSION AU PLAN NATIONAL

Mise à jour le 18 octobre 2021

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

le 18 octobre 2021

FACE A LA CRISE, FACE A LA DÉGRADATION CONTINUE DES CONDITIONS DE VIE DES TRAVAILLEURS ET DE LA JEUNESSE :

DOUBLEMENT DU POINT INDICIAIRE POUR TOUTE LA FONCTION PUBLIQUE !

AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES DES PENSIONS ET DES RETRAITES PAR UNE INDEXATION SUR LE COÛT DE LA VIE !

A BAS LA LOI DE FINANCE 2022 QUI ORGANISE LA LIQUIDATION DU SUBVENTIONNEMENT DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITE

POUR SATISFAIRE CES REVENDICATIONS :

AUCUNE COLLABORATION AVEC LE GOUVERNEMENT !

LES TRAVAILLEURS DEVRONT IMPOSER AUX DIRIGEANTS SYNDICAUX

:

ROMPEZ LE DIALOGUE ET LA CONCERTATION AVEC LE GOUVERNEMENT

PRONONCEZ VOUS POUR LE RETRAIT DE LA LOI DE FINANCE 2022

ORGANISEZ LA MOBILISATION UNIE ET CENTRALE SUR CET OBJECTIF

En cette rentrée sociale, jamais la situation n’a été plus critique pour les plus larges masses, exploitées et démunies.
Vie chère, pénuries, crise du logement et des transports, aggravation des effets de la pandémie COVID-19 (les chiffres avancés par les pouvoirs publics sont loin de la réalité), la grande majorité se débat pour sa survie, la famine commence à s’installer dans de nombreux foyers. A cela, il faut rajouter le chômage endémique, qui touche particulièrement une jeunesse sans perspective, conduisant certains jeunes à risquer leur vie dans des embarcations de fortune, pour quitter le pays et fuir la misère.

L’ombre des puissances impérialistes se profile derrière le programme économique de Tebboune.

Alors que Tebboune présidait une réunion de son gouvernement pour annoncer des soi-disant mesures de soulagement économique, c’est la Cheffe de mission du FMI qui a fixé les grands axes et le contenu de la loi de finance 2022 lors de son passage à Alger. En témoigne le projet de loi de partenariat public privé soumis au gouvernement le 30 septembre... Lire la suite dans la rubrique Algérie

Mise à jour le 22septembre 2021

AFGHANISTAN: Maghreb Socialiste fait connaitre la déclaration du groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l'internationale ouvrière révolutionnaire sur la situation en AFGHANISTAN

Afghanistan :Déclaration du Groupe pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire de l'Internationale ouvrière révolutionnaire

En quelques semaines, alors même que le retrait des troupes US n’était pas achevé, les talibans ont balayé le gouvernement Ghani et assuré leur domination sur le territoire afghan. Le gouvernement « officiel », pourri et corrompu jusqu’à la moelle, n’a pas trouvé dans la population afghane le moindre soutien. Les troupes de l’armée dite régulière n’ont pas esquissé le moindre combat. Ainsi se révèlent les rapports politiques réels. Le gouvernement Ghani (avant lui le gouvernement Karzaï) n’existait que maintenu à bout de bras par l’intervention massive des troupes US, ayant rallié dans un premier temps l’ensemble des puissances impérialistes, certaines d’entre elles (France, Espagne) s’étant retirées depuis plusieurs années au vu de leur impuissance. Pas plus que le gouvernement fantoche, l’occupation militaire impérialiste n’avait le moindre soutien de la population. Et pour cause : le bilan de l’occupation militaire US, c’est celui de toutes les armées coloniales : exactions de toutes sortes, massacres de la population civile (déguisées en « bavures »). Le bilan de l’occupation militaire US, après l’intervention russe dans les années 80, c’est aussi la destruction de l’économie afghane en particulier de son agriculture - les terres agricoles, qui assuraient jusque dans les années 70 l’autosuffisance afghane, ayant été transformées en champs de pavot. L’effondrement du régime, qui a pris la forme d’une véritable débâcle, signe incontestablement l'échec de la politique US du Grand Moyen-Orient. Cet échec était anticipé depuis de longs mois par le gouvernement US : Trump déjà, avait négocié en février 2020 sur le dos de Ghani les accords de Doha (avec le plein soutien de l’ONU) qui, de fait, conduisaient à la transmission du pouvoir aux talibans....

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Mise à jour le 6 juillet 2021

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

le 4 jullet 2021

A BAS LE RÉGIME ET SES INSTITUTIONS, 
A BAS L’ASSEMBLÉE ILLÉGITIME ET SES DÉPUTES CROUPIONS

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES

ARRÊT DE LA RÉPRESSION, DÉFENSE DES DROITS DÉMOCRATIQUES

RUPTURE IMMÉDIATE DU DIALOGUE AVEC LE RÉGIME, EN PARTICULIER AVEC LE GOUVERNEMENT ISSU DE CES ÉLECTIONS

ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : UN FIASCO POUR LE RÉGIME

Il était inévitable que le taux d’abstention aux élections législatives soit historiquement important. Le régime s’y attendait et s’y préparait. Tebboune le premier, puisque qu’il clamait haut et fort que le taux de participation lui importait peu. Mais il faut le constater, l’abstention atteint des records historiques, traduisant comme jamais sur le plan électoral le rejet unanime du régime et de ses institutions. Un taux d’abstention qui dépasse les records, celui survenu à l’élection présidentielle et au référendum. Selon les chiffres officiels, le taux de participation peine à atteindre les 23 % et dans certaines wilayas (TIZI OUZOU, BEJAIA), le taux de participation frôle le zéro pointé.
Aucun parti n’a obtenu 300 000 voix. Avec 98 sièges, le FLN a obtenu 287 828 voix, suivi du MSP (208 471 voix), RND (198 758), Front El Moustakbal (153 987), Mouvement El Bina (106 203 voix). Les cinq partis n’ont pas dépassé, le million de voix. Ils ont obtenu, ensemble, 955 247 voix sur 4 610 652 de suffrages exprimés. Le nombre d’électeurs inscrits était de 24 453 992 et celui des votants de 5 622 401. Au total, 1 011 749 de bulletins ont été déclarés nuls. Jamais dans l’histoire du pays la clique au pouvoir n’a subi un tel camouflet. C’est une assemblée croupion, illégitime et composée dans sa totalité d’affairistes et de corrompus à la solde de la junte militaire qui a été « élue ». Ce scrutin, et la déconfiture de l’ensemble des partis qui s’y sont engagés, fournit la preuve implacable que les masses algériennes, dans leur immense majorité, étaient prêtes pour engager le combat contre le régime. Encore une fois, seul le refus d’appeler au boycott actif des élections par les dirigeants syndicaux a permis la tenue d’un scrutin plus que jamais entaché par la fraude, l’illégitimité et la corruption.... Lire la suite dans la rubrique Algérie

Mise à jour le 31 mai 2021

communiqué suite à la repression engagée contre le PST

FRONT UNIQUE DES ORGANISATIONS OUVRIERES SYNDICALES ET POLITIQUES POUR LA LEVÉE DES SANCTIONS CONTRE LE PST

DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES ARRACHÉES AU PRIX DU SANG DE LA JEUNESSE DE 1988

Le Ministère de l’Intérieur vient d’obtenir la suspension des activités et la fermeture des locaux du Parti Socialiste des Travailleurs faisant jouer les prérogatives qui lui sont offertes par la constitution Tebboune.
Maghreb Socialiste, fidèle aux traditions de solidarité du mouvement ouvrier dénonce fermement cette mesure qui frappe le PST et en appelle à l’unité des organisations du mouvement ouvrier (syndicats et partis) pour imposer la levée de ces sanctions, qui s’inscrivent dans la vaste offensive contre les libertés démocratiques (acquises par de longues décennies de luttes). Une offensive menée sous la houlette de Tebboune contre les travailleurs et la jeunesse qui exigent d’en finir avec ce régime.
Cette répression tout azimuth mise en oeuvre dans le cadre de la “campagne électorale du 12 juin” augure de ce que seront les lendemains de la mise en place de la dernière pierre à l’édifice de la feuille de route de Tebboune.
L’application des mesures anti-jeunes et anti-ouvrières, et la liquidation des acquis ouvriers à travers les réformes qu’envisage Tebboune et son gouvernement (destruction du statut de la fonction publique, liquidation du droit à la retraite, à la santé, suppression des subventions aux produits de première nécessité...), rencontreront inévitablement une résistance de la classe ouvrière et de la jeunesse dans la continuité du Hirak.
Le régime cherche donc à se donner tous les moyens pour mater cette résistance et on ne peut passer sous silence qu’il puise aujourd’hui sa capacité à réprimer seulement dans le fait qu’aucune perspective claire de combat contre la tenue des élections à travers un boycott effectif du scrutin particulièrement à travers les directions des organisations syndicales et des directions se réclamant de la classe ouvrière n’ait pu être mise à la disposition des masses qui chaque jour du Hirak clament haut et fort “Makanch El Intikhabate Mâa El Isssabate”, “Ulac El Vot Ulac”.
Il faut tant qu'il est encore temps et par tous les moyens dont disposent la classe ouvrière et la jeunesse imposer aux dirigeants des organisations syndicales ( UGTA, Confedération autonome:

- QU'ELLES APPELLENT AU BOYCOTT  EFFECTIF DES "LÉGISLATIVES"

- QU'ELLES APPELLENT  AVANT ET AU MOMENT DES ÉLECTIONS À LA GRÈVE GÉNÉRALE

A BAS LA RÉPRESSION !

DÉFENSE INCONDITIONNELLE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !

Mise à jour le 17avril 2021

PALESTINE: Maghreb Socialiste fait connaitre la déclaration du groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l'internationale ouvrière révolutionnaire sur la situation en Palestine

Israël assassine avec la complicité de Biden, Macron et l’ensemble des dirigeants des puissances impérialistes.

La responsabilité des organisations ouvrières en France :

- Organiser le boycott effectif d’Israël : pas un bateau, pas un avion, pas une arme, pas une marchandise pour Israël !

- Organiser une manifestation unie en direction de l’ambassade d’Israël !

Depuis un mois, une entreprise systématique, ordonnée par l’État sioniste intervenant directement par sa police ou en faisant donner ses alliés dits « d’extrême droite », est orchestrée pour chasser les Palestiniens de Jérusalem-Est. « Jérusalem est notre capitale, et nous continuerons d’y bâtir ! », a indiqué Netanyahou. Cette entreprise se situe dans le droit fil de l’objectif de la création du Grand Israël, entériné en grandes pompes par l’installation de l’ambassade US à Jérusalem, objectif à aucun moment désavoué par l’administration Biden, quelle que soit l’indécente campagne des médias visant à faire croire le contraire. Cet objectif est aujourd’hui ouvertement affirmé, rejetant aux oubliettes de l’histoire les accords de Washington-Oslo sur la prétendue « solution à deux Etats ». Ces accords ont accompli leur fonction : désarmer la résistance palestinienne, faire avaler à l’OLP la reconnaissance d’Israël. Ils peuvent désormais être mis à la poubelle....

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Mise à jour le 28 avril 2021

Urgent enseignement: un communiqué de Maghreb Socialiste

le 20 avril 2021

Communiqué de Maghreb Socialiste sur le mouvement dans l’éducation nationale

le 27avril 2021

MANIFESTATION CENTRALE NATIONALE A ALGER, AU MINISTÈRE, POUR EXIGER L’AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES A L’APPEL DE TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES DANS L’UNITÉ !

POUR L’AUGMENTATION GÉNÉRALE DE TOUS LES SALAIRES EN RAPPORT AVEC LE COÛT DE LA VIE : REVALORISATION DE L’INDICE SALARIAL A 120 DINARS

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Le rouleau compresseur des réformes mises en œuvre depuis des décennies par les différents ministres comme BENBOUZID et BENGHABRIT pour la période BOUTEFLIKA a clochardisé le secteur de l’Education Nationale dans son ensemble.
Depuis quelques années, nous avons pu constater que les enseignants de tous les paliers n’ont cessé de se mobiliser, de s’organiser et d’imposer des grèves et manifestations contre la politique du gouvernement TEBBOUNE DJERAD
La mobilisation des personnels de l’Education nationale est montée d’un cran et des grèves, manifestations et sit-ins sont spontanément organisés dans de très nombreuses wilayas avec ou sans les organisations syndicales.

La situation des personnels de ce secteur est devenue insoutenable

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Mise à jour le 25 avril 2021

Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

le 20 avril 2021

LE TEMPS PRESSE !

POUR EN FINIR AVEC LE RÉGIME, POUR LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS ET L’ARRÊT DE LA RÉPRESSION :

IL FAUT IMPOSER AUX DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS SYNDICALES UGTA ET CSA QU’ILS APPELLENT AU BOYCOTT ACTIF ET EFFECTIF DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES !

QU’ILS ANNONCENT DÈS À PRÉSENT QU’ILS APPELLERONT À LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR EMPÊCHER LA TENUE DU SCRUTIN !

MALGRÉ TOUTES LES TENTATIVES DE RÉDUIRE LA MOBILISATION DU HIRAK, LES RAPPORTS ENTRE LES CLASSES RESTENT INTACTS

Depuis le 22 février, les manifestations du Hirak ont repris. Sans doute le nombre de manifestants n’est plus celui qui existait au départ. Toutes les forces politiques qui depuis des mois proposent le « dialogue inclusif », la « transition consensuelle » avec le régime ont contribué à cet affaiblissement.
Inévitablement il peut y avoir ponctuellement des avancées et des reculs dans la mobilisation du Hirak. De ce point de vue, les manifestations du 20 avril ont démontré la puissance du prolétariat et de la jeunesse à l’occasion de la célébration du double anniversaire des printemps berbères. Il n’en demeure pas moins que la volonté des manifestants – malgré la répression qui n’a jamais faibli - à l’encontre de ses dirigeants est claire et s’exprime dans les mots d’ordre repris : «  pas d’élections avec Tebboune ! Régime, dégage ! ». En même temps, les manifestants s’en prennent à l’impérialisme français avec lequel Tebboune collabore, en particulier au Sahel.
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Mise à jour le 7 mars 2021

Reprise du Hirak:Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

Déclaration du 7 mars 2021

A BAS LE RÉGIME, SA CONSTITUTION, SES INSTITUTIONS !

ARRÊT IMMÉDIAT DE LA RÉPRESSION LIBÉRATION DE L’ENSEMBLE DES DÉTENUS !

POUR LA RUPTURE DES DIRIGEANTS DE L’UGTA ET DE LA CSA AVEC LE RÉGIME !

DÈS À PRÉSENT LES DIRIGEANTS DE L’UGTA ET DE LA CSA DOIVENT APPELER AU BOYCOTT DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET DES ÉLECTIONS LOCALES !

POUR UNE ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE CONVOQUÉE ET ÉLUE SOUS LE CONTRÔLE DES MASSES EN LUTTE !

À NOUVEAU, LA DÉFERLANTE

L’immense mobilisation des travailleurs et de la jeunesse qui a eu lieu à la veille de la commémoration du hirak dans la ville de Kherrata l’annonçait : à nouveau, après un an de confinement du fait du COVID, copieusement instrumentalisé par le pouvoir, malgré la répression inouïe contre les militants politiques, les syndicalistes et plus généralement les activistes du hirak, c’est une véritable déferlante à laquelle nous avons pu assister le 22 février, avec d’immenses cortèges dans l’ensemble du pays. L’extraordinaire déploiement des forces de police et de sécurité n’y a rien fait. Ils étaient des centaines de milliers à travers le pays à manifester pour en finir avec le régime... Lire la suite dans la rubrique Algérie

NOUVELLE MISE A JOUR LE 20 FÉVRIER 2021

ON NOUS COMMUNIQUE:

ALGERIE:UNE PRISE DE POSITION DU COLLECTIF D'AGE UNEF (Union Nationale des étudiants de France),EN SOLIDARITÉ AVEC LA JEUNESSE ET LES ÉTUDIANTS ALGÉRIENS

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Depuis le début du soulèvement de la population algérienne contre les gangs au pouvoir, la jeunesse algérienne est à l’offensive. Son engagement dans le mouvement du Hirak depuis février 2019 a fait d’elle la cible privilégiée de la répression violente du régime. Qu’il s’agisse des blessures graves infligées par la police, ou des décisions de justice prises contre la liberté d’expression, la jeunesse est en première ligne. C’est ce dont témoignent les différents collectifs de défense des libertés démocratique tels que le comité national de libération des détenus (CNLD) dont la liste des détenus politiques continue de s’allonger, le comité national des victimes (CNV) qui recense les nombreux blessés par la police ou encore la FIDH qui expose de façon systématique les procès politiques.
En France, plus de 30 000 étudiants sont algériens, la France est le premier pays de destination des étudiants algériens. Au cœur de la crise sanitaire, ceux-ci subissent de plein fouet les mesures restrictives du gouvernement français. À commencer par la fermeture des frontières et la suspension des attributions de visas. Malgré la propagande des autorités françaises, les conséquences de ces mesures sur les conditions de vie et d’études des étudiants algériens sont désastreuses. Impossibilité de trouver un logement pour la rentrée universitaire, d'effectuer les démarches d’inscription qui doivent se faire sur place pour tous les étudiants étrangers... C’est ce dont témoigne le comité des étudiants algériens étrangers qui s’est mobilisé l’été dernier pour obtenir auprès de l’ambassade française d’Alger, l’accélération des procédures de demande et d’attribution de visas.
Les étudiants algériens sont particulièrement touchés par les restrictions mises en place dans le contexte de la crise sanitaire et l’impossibilité de travailler pour financer leurs études. Or, depuis le 19 avril 2019 un arrêté ministériel rend possible l'augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers dans le cadre de la stratégie cyniquement nommée "Bienvenue en France”. Appelé à se prononcer sur l’entrave au droit d’étudier que constitue ce décret, le Conseil d'État a affirmé sa légitimité le 20 juillet dernier, dans le contexte du confinement, particulièrement éprouvant pour les étudiants. Comme l’ensemble des étudiants étrangers, les étudiants algériens se trouvent donc dans des situations d'extrême précarité. Il faut ajouter à cela la baisse de la valeur du dinar algérien dont le change pour 1€ est passé en un an de 132, 26 à 161,42 Dinar.
L’UNEF CAGE de Montpellier dénonce la responsabilité de l'État français dans la situation de la jeunesse algérienne qu’elle soit sur le sol français ou algérien. Le soutien du président Macron au régime algérien présidé par Tebboune est de notoriété publique. Au travers de la reconnaissance de l’élection présidentielle contestée par la population algérienne, des accords d’exploitation et d’interventionnisme militaire inscrits dans la constitution dont le référendum du 1er novembre 2020 a été boycotté par la population algérienne, le gouvernement français se fait complice du régime et de la répression de la jeunesse algérienne.
Pour la défense inconditionnelle de la jeunesse algérienne, pour la libération immédiate des prisonniers politiques, l’UNEF CAGE de Montpellier appelle la direction de l’UNEF à reprendre à son compte ses mots d’ordre, à organiser matériellement le soutien à la jeunesse algérienne et à dénoncer la complicité du gouvernement français avec le régime répressif algérien, rejeté par les masses et la jeunesse.
UNEF CAGE Montpellier, le 16/02/2021
collectifage.unef.mtp@gmail.com

Mise à jour le 20 février 2021

communiqué de Maghreb Socialiste suite au décès de l'étudiante Nacéra Bekkouche

Communiqué de Maghreb socialiste du 20 février 2021

« La mort de notre camarade n’est pas un accident » « Le sort tragique qu’a connu notre camarade étudiante illustre l’état lamentable des résidences universitaires en Algérie, où les moyens les plus élémentaires sont inexistants ». Si les étudiants ont recours à des résistances électriques, « c’est parce que les chauffages ne marchent plus depuis des années et qu’au restaurant, la nourriture, en plus d’être mauvaise, est servie froide »

C’est avec ces mots que les étudiants émus et en colère se sont exprimés suite à la mort de leur camarade Nacéra Bekkouche, étudiante en sociologie de 24 ans, décédée brûlée vive, samedi 6 février, à la suite d’un « court-circuit dans sa chambre » de la cité universitaire d’Ouled Fayet, dans la banlieue ouest d’Alger.

Le décès de l’étudiante Nacéra Bekkouche dans la cité universitaire d’Ouled Fayet à Alger,a donné lieu à des manifestations d’étudiants dans de nombreux campus et cités universitaires. Des rassemblements ont été organisés dans les cités universitaires d’Ouled Fayet, (Hydra, Bab Ezzouar Oran...), où les résidents se sont révoltés contre la qualité des œuvres universitaires ; ils ont parfois été violemment réprimés par la police du régime.

Le décès de Nacéra Bekkouche a dévoilé au grand jour l’état lamentable des résidences universitaires. Ce n'est un secret pour personne : si les résidences universitaires se trouvent dans un état délabré, cela traduit la volonté du régime de poursuivre sa feuille de route qui est la liquidation pure et simple des services publics. Pour les étudiants, Cela se traduit par le désengagement financier de l ‘état vis-à-vis de l'université et des œuvres universitaires. Aujourd'hui les étudiants sont appelés plus que jamais à s'organiser autour d'une plateforme de revendications communes :

En premier lieu lutter contre la répression dont sont victimes les étudiants
Pour le libre accès de tous les étudiants à l’université de leur choix
Pour un enseignement universitaire de qualité, délivrant des diplômes reconnus échelle nationale
Pour l’amélioration des conditions sociales des étudiants dans les résidences, l'amélioration des repas, du transport, la prise en charge sanitaire,...etc.

Pour ce faire les étudiants devront se doter d'un syndicat national afin de centraliser leurs actions et organiser la lutte. Un tel syndicat devra être indépendant du régime, rassemblant les étudiants quelque soient leurs opinions politiques philosophiques ou religieuses.Un syndicat démocratique, c’est à dire un syndicat qui permette la libre confrontation des idées et des orientations.

POUR UN SYNDICAT NATIONAL DES ÉTUDIANTS ALGÉRIENS, INDÉPENDANT DU POUVOIR ET DÉMOCRATIQUE! 
NON A LA REPRESSION DES ÉTUDIANTS ET DE LA JEUNESSE !
NON ALA LIQUIDATION DE L'UNIVERSITÉ PUBLIQUE !
POUR UNE UNIVERSITÉ PUBLIQUE, GRATUITE ET DE QUALITÉ !

Mise à jour le 2 février 2021 :
L’impérialisme et les gouvernements à son service jettent dans le dénuement le plus absolu les masses des pays qu’ils dominent. En Inde, en Tunisie au liban... les masses sont entrés en mouvement contre leurs oppresseurs

On le sait, partout dans les pays dominés qui subissent les effets dévastateurs de la crise mondiale du capitalisme, le prolétariat, la jeunesse et la paysannerie font face à des attaques qui menacent leurs conditions élémentaires d’existence, à travers les potions amères dictées par les états-majors des puissances impérialistes que constituent le FMI et la Banque mondiale.
C’est la cas en Inde : les différentes lois qui ont été adoptées par le gouvernement Modi prévoient de pulvériser les maigres garanties des paysans pauvres, en faisant disparaître les prix de vente garantis et en soumettant les paysans au diktat des grands trusts agro alimentaires La classe ouvrière y a elle même fait l’objet d’attaques d’une violence inouïe : semaine de travail jusqu’à 72 heures, destruction totale du code du travail, interdiction de grève et de manifestation. Contre ces mesures 250 millions de travailleurs se sont mis en grève et c’est à leur suite que se sont mobilisés les paysans pauvres. C’est par centaines de milliers que ceux ci ont récemment envahi New Dehli, affronté la police aux cris de : « A mort Modi ! Vive l’unité des ouvriers et des paysans ! »
C’est le cas en Tunisie où le gouvernement Saied vient d’adopter une loi de finances meurtrière pour les masses,qui conduit la jeunesse et le prolétariat à se soulever dans de véritables émeutes de la faim.
C’est le cas au Liban, plongé dans le chaos, suite à la faillite du pays et à la corruption endémique. Là, l’impérialisme français soumet toute aide à la mise en place de réformes structurelles dont les effets seront dévastateurs pour les masses libanaises dores et déjà plongées dans la barbarie. Là aussi lors d’une journée d’émeutes à tripoli le 28 janvier, les travailleurs s’en sont pris aux représentants du régime. Ils ont subi une répression féroce de la part de ce dernier.
En Algérie, en Tunisie la multiplication des grèves dans les entreprises, les diverses mobilisations sur tous les terrains montrent la disponibilité des travailleurs au combat, face à la déferlante de contre-réformes programmée par les puissances impérialistes

Maghreb socialiste publie deux articles :

Un article sur la Tunisie qui analyse la situation en Tunisie intitulé Tunisie 10 ans près consultable dans la rubrique Tunisie:

  rubrique tunisie ou en PDF cliquez ici pour le PDF

Un article qui analyse la situation en Algérie consultable dans la rubrique Algérie:

rubrique Algérie ou en PDF cliquez ici pour le PDF

Mise à jour le 18 novembre 2020 : Un communiqué de Maghreb Socialiste à propos de l'intervention militaire de la monarchie marocaine contre le peuple sahraoui

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Mise à jour le 13 novembre 2020

Référendum en Algérie:Une nouvelle déclaration de Maghreb Socialiste

REFERENDUM SUR LA CONSTITUTION : UN FIASCO POUR LE RÉGIME.

A BAS LA CONSTITUTION !

DEHORS TEBBOUNE-DJERRAD !

A BAS LE RÉGIME !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES !

DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !

ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE !

Il ne fallait pas être devin pour prédire que le référendum susciterait le rejet massif du prolétariat et de la jeunesse d’Algérie. La seule question qui se posait, c’était de savoir dans quelle mesure les Algériens parviendraient à lever l’obstacle que constituaient les soutiens tacites ou explicites des directions des organisations syndicales et des partis se réclamant de la défense des travailleurs, à l’entreprise plébiscitaire de Tebboune... Lire la suite dans la rubrique Algérie

Mise à jour le 14 octobre 2020

NUMILOG:UN NOUVEAU COMMUNIQUE DE MAGHREB SOCIALISTE

IL Y A URGENCE: La direction de la centrale UGTA doit se prononcer sans ambiguïté en soutien aux travailleurs de NUMILOG.

Pour cela elle doit prendre en charge le combat pour la satisfaction des revendications des travailleurs.

Elle doit organiser la mobilisation des travailleurs de l’ensemble du groupe CEVITAL pour infliger une défaite à REBRAB à la bourgeoisie dans son ensemble et au régime.

RÉINTÉGRATION IMMÉDIATE DE TOUS LES TRAVAILLEURS ET SYNDICALISTES À NUMILOG

RESPECT DES DROITS SYNDICAUX ET DU DROIT DE GRÈVE À NUMILOG et dans l’ensemble du groupe CEVITAL

Il ne fait aujourd’hui aucun doute. La grève des travailleurs de NUMILOG revêt un enjeu national...

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Mise à jour le 8 septembre 2020

GREVE A NUMILOG:UN COMMUNIQUE DE MAGHREB SOCIALISTE

le 8 septembre2020

RÉINTÉGRATION IMMÉDIATE DE TOUS LES TRAVAILLEURS ET SYNDICALISTES À NUMILOG

RESPECT DES DROITS SYNDICAUX ET DU DROIT DE GRÈVE

IL FAUT IMPOSER AUX DIRECTIONS DES CENTRALES SYNDICALES QU’ELLES PRENNENT POSITIONS DANS L’UNITE  POUR FAIRE RECULER REBRAB

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Mise à jour le 3 septembre 2020

Un nouvel article de maghreb Socialiste:

le 29 aout 2020

9 mois après la désignation de Tebboune à la présidence,  mettre un coup d’arrêt à l’offensive du régime suppose d’engager le combat sur le mot d’ordre central  :

A BAS LE REFERENDUM SUR LA CONSTITUTION !

BOYCOTT DE LA MASCARADE DU PREMIER NOVEMBRE !

La classe ouvrière doit s’organiser pour imposer aux dirigeants des organisations ouvrières, et en particulier des organisations syndicales, le front unique pour appeler au boycott du referendum, et préparer dès aujourd’hui les conditions de son organisation effective.

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Mise à jour le 20 mai 2020

Une nouvelle déclaration de maghreb Socialiste:

Une offensive historique du régime contre le prolétariat et la classe ouvrière d’une ampleur inédite

A BAS LA LOI DE FINANCE COMPLÉMENTAIRE 2020 !

A BAS LE PROJET DE CONSTITUTION DU RÉGIME !

DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES !

Il faut agir pour la réalisation du front unique des partis et syndicats se réclamant de la classe ouvrière, pour leur rupture avec Tebboune et son gouvernement sur ces objectifs

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Mise à jour le 31 mars 2020

coronavirus, une décalaration de Maghreb socialiste:

DÉCLARATION DE MAGHREB SOCIALISTE

Le capitalisme est responsable du désastre provoqué par l’épidémie du Covid-19 ! L’urgence absolue, c’est de combattre pour le socialisme à l’échelle de la planète !

EN ALGÉRIE IMMÉDIATEMENT :

RUPTURE DES DIRIGEANTS DES SYNDICATS ET PARTIS OUVRIERS AVEC LE RÉGIME

FRONT UNIQUE DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES CONTRE LE PLAN TEBBOUNE

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Mise à jour le 20 février 2020

PALESTINE: déclaration du groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l'internationale ouvrière révolutionnaire qui publie le buletin Combattre pour le socialisme

Maghreb Socialiste fait connaitre la déclaration du groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l'internationale ouvrière révolutionnaire sur la situation en Palestine

A BAS LE PLAN TRUMP DE LIQUIDATION DES DROITS NATIONAUX DU PEUPLE PALESTINIEN !

LA RESPONSABILITÉ DES ORGANISATIONS DU MOUVEMENT OUVRIER : METTRE EN ŒUVRE LE BOYCOTT EFFECTIF D’ISRAËL !

Le plan Trump : marche au “grand Israël” et écrasement du peuple palestinien et de ses droits nationaux…

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Mise à jour le 22 janvier 2020

Une prise de position de toute première importance adoptée le 16 janvier 2020 par le CNAPEST de Bejaia

ALGERIE: Maghreb Socialiste communique un communiqué de toute première importance adoptée le 16 janvier 2020 par le CNAPEST de Bejaia, alors même que les principaux syndicats de l'éducation sont allés dialoguer avec le ministère de l'éducation, contre la volonté des travailleurs qui formulent dans toutes les manifestations: AUCUN DIALOGUE AVEC LE RÉGIME .

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URGENT 23 DECEMBRE 14 HEURES : ALORS MÊME QUE NOTRE DERNIÈRE DÉCLARATION VIENT D'ÊTRE MISE EN LIGNE, NOUS APPRENONS LE DÉCÈS DE GAID SALAH. NOUS REVIENDRONS SUR CET ÉLÉMENT NOUVEAU QUI INÉVITABLEMENT, RISQUE D'AVOIR DES CONSÉQUENCES IMPORTANTES POUR LA SUITE

Mise à jour le 23 décembre 2019 à 9 heures

Déclaration de Maghreb socialiste:

-A BAS LE RÉGIME ! AUCUN DIALOGUE AVEC LE POUVOIR !
-DEHORS TEBBOUNE !
-LES DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES, PARTIS ET SYNDICATS DOIVENT REFUSER TOUT DIALOGUE AVEC LE RÉGIME
-FACE AU RÉGIME MILITARO-POLICIER : LIBERATION DES MILITANTS ET MANIFESTANTS EMPRISONNÉS
-POUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE !
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mise à jour le 16 décembre 2019

Maghreb Socialiste communique:

ALGERIE: DES PRISES DE POSITION A L'initiative de la tendance Front Unique au sein de la FSU (principale federation syndicale enseignante en France)dans le cadre de la préparation du congrès national de cette fédération

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mise à jour le 5 décembre 2019

LES MILITANTS DE MAGHREB SOCIALISTE INTERVIENNENT ET RENDE COMPTE DE LEUR COMBAT

Depuis plus d’un mois, avec nos forces limitées, nous avons combattu sur l’orientation :

«  Il faut imposer aux dirigeants des organisations ouvrières, en premier lieu de la CSA, des structures de l’UGTA déterminées à combattre, du SNATEG, de la COSYFOP... :

QU’ILS SE PRONONCENT POUR LE BOYCOTT DES ÉLECTIONS

QU’ILS S’ENGAGENT À L’ORGANISER, EN APPELANT DÈS À PRÉSENT À LA GRÈVE GÉNÉRALE PERMETTANT, LE JOUR DU SCRUTIN D’EMPÊCHER QU’IL NE SE DÉROULE, EN INTERDISANT L’ACCÈS AUX BUREAUX DE VOTE

C’est de cette façon que pourra s’imposer l’expression de la souveraineté populaire, à travers l’élection d’une Assemblée Nationale souveraine sous le contrôle des masses...

Informés depuis de l’ initiative prise par le Cosi (comité d’organisation des socialistes internationalistes), d’une adresse en direction des dirigeants des organisations syndicales et ouvrières pour qu’elles appellent à la grève générale et organisent le boycott des élections, les militants de Maghreb socialiste ont décidé de s’y associer en faisant contresigner le texte suivant :

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mise à jour le 17 novembre 2019

Déclaration du 17 Novembre 2019

L’ÉLECTION DU 12 DÉCEMBRE NE DOIT PAS AVOIR LIEU !

DIRIGEANTS des organisations syndicales de la CSA, des structures de l’UGTA déterminées à combattre, du SNATEG, de la COSYFOP… : PRONONCEZ-VOUS POUR LE BOYCOTT !

ENGAGEZ VOUS DÈS À PRÉSENT À L’ORGANISER PRATIQUEMENT, EN APPELANT À LA GRÈVE GÉNÉRALE SUR LE MOT D’ORDRE DU BOYCOTT ! (pour faire en sorte que le jour du scrutin la classe ouvrière et la jeunesse en interdisent la tenue)

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mise à jour le 7 octobre 2019

BAS LE RÉGIME !

L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE NE DOIT PAS AVOIR LIEU !

DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES, CSA, COMITÉ DE RÉAPPROPRIATION DE L’UGTA : PRONONCEZ-VOUS POUR LE BOYCOTT DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE DÉCEMBRE ET ENGAGEZ-VOUS À L’ORGANISER !

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mise à jour le 29 septembre 2019

communiqué de Maghreb Socialiste

Pour la liberation immediate de Louisa Hanoune

Dans le cadre d’un procès express, le tribunal aux ordres de Gaïd Salah a condamné Toufik, Nezzar , Said Bouteflika à de trés lourdes peines de prison. Il s’agit pour Gaid Salah de liquider un clan rival qui tout comme lui même et ses suppôts faisaient partie du même système d’oppression, de prévarication, de pillage des richesses du pays en collaboration avec les puissances impérialistes.

Profitant de cette purge, Gaïd salah a condamné à 15 ans de prison Louisa Hanoune, dirigeante du Parti des Travailleurs. Cette dernière condamnation a un caractère différent : c’est la condamnation de la dirigeante d’un parti politique dont le droit à exister , à défendre librement ses positions politiques, doit être défendu inconditionnellement contre le régime militaro policier de Gaid Salah.

Maghreb Socialiste n’a à aucun moment caché ses profondes divergences politiques avec Louisa Hanoune et le Parti des Travailleurs que notre site a exprimé à de nombreuses reprises.

Mais indépendamment de ces divergences, Maghreb Socialiste se prononce pour la libération immédiate de Louisa Hanoune comme il se prononce pour la libération de tous les prisonniers politiques emprisonnés notamment depuis le 22 février par le régime.

Tout doit être mis en oeuvre pour que l’unité des organisations du mouvement ouvrier ( syndicats et partis) arrache cette libération

mise à jour le 19 septembre 2019

À BAS LE RÉGIME !POUVOIR ASSASSIN !

À BAS LA RÉPRESSION !

À BAS LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES !

LES DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS SE RÉCLAMANT DE LA CLASSEOUVRIÈRE (SYNDICATS ET PARTIS) DOIVENT ROMPRE AVEC LE RÉGIME, LA BOURGEOISIE ET SES SUPPLÉTIFS !

FACE A LA RÉPRESSION MASSIVE ET SANGLANTE, LA RESPONSABILITÉ DU COMITÉ POUR LA RÉAPPROPRIATION DE L’UGTA ET DE LA CSA : APPELER À LA GRÈVE GÉNÉRALE !

Bravant tous les espoirs du régime et de la bourgeoisie qui tablaient sur le reflux des manifestations, la mobilisation des travailleurs et les jeunes est non seulement restée constante mais connaît depuis la rentrée un regain et une radicalisation sans précédent. Aujourd’hui, c’est le sommet de la hiérarchie militaire à travers la personne de Gaid Salah qui est directement visé à travers les slogans des manifestations.

Pourtant la feuille de route du régime semble se poursuivre comme si de rien n’était. Et on assiste à un tournant dans l’amplification de la répression, allant jusqu’au meurtre de manifestants, marquant la détermination du régime à écraser violemment la classe ouvrière et la jeunesse !

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mise à jour le 25 juillet 2019

ILS DOIVENT TOUS PARTIR !

À BAS LE RÉGIME ! AUCUN DIALOGUE AVEC GAÏD SALAH ET SON GOUVERNEMENT !

À BAS LA RÉPRESSION ! LIBÉRATION DE TOUS LES EMPRISONNÉS POLITIQUES !

POUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE !

LES DIRIGEANTS DES ORGANISATIONS SE RÉCLAMANT DE LA CLASSE OUVRIÈRE (SYNDICATS ET PARTIS) DOIVENT ROMPRE TOUTE FORME DE DIALOGUE AVEC LE RÉGIME, LA BOURGEOISIE ET SES SUPPLÉTIFS !

En particulier, les dirigeants de la CSA et Merabet doivent rompre toute coopération avec le régime à travers un "dialogue politique" qui ne peut viser qu’à la préservation du régime.

CINQ MOIS DE MOBILISATION POUR EN FINIR AVEC LE RÉGIME MILITARO-POLICIER

Après cinq mois de manifestation, la mobilisation de la classe ouvrière et de la jeunesse n’a jamais aussi clairement exprimé son rejet du pouvoir.

Aujourd’hui, c’est aux cris de « Dawla madania, machi askaria » (État civil, pas militaire), de « Y’en a marre des généraux », « Ya men âche ya men âche, Gaïd Salah fel Harach » (Tôt ou tard, Gaïd Salah à la prison d’El Harrach).

Parmi les mots d’ordre scandés, une exigence : pas de dialogue avec le gang ! Très clairement, il s’agit pour la classe ouvrière et la jeunesse d’en finir avec le régime, avec la junte militaire et Gaïd Salah à sa tête pour que s’exerce enfin la souveraineté populaire pleine et entière et que soient garanties les libertés démocratiques.

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Le groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire et de l’internationale ouvrière révolutionnaire ( qui publie le bulletin "Combattre pour le socialisme") nous a fait parvenir un document essentiel pour qui veut combattre pour la construction d’une organisation ouvrière révolutionnaire en Algérie Nous avons décidé de le publier sur le site Maghreb socialiste

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Depuis 4 mois, une puissante mobilisation des masses en Algérie se développe pour en finir avec le régime bonapartiste militaro-policier. Depuis 4 mois, les deux ennemis se font face. D’un côté, il y a le régime, dont depuis 1962 la colonne vertébrale est l’armée ; il a dû avoir recours à plusieurs manœuvres en recul, passant par-dessus bord Bouteflika et se délestant des éléments les plus ouvertement liés à la mafia au pouvoir ; mais il reste encore debout, s’arc-boutant sur la constitution, qui codifie la perpétuation de sa domination, et sur l’élection dans ce cadre d’un président de la République chargé de perpétuer le « système », même si le régime a dû faire le constat qu’il ne pouvait organiser cette élection dans les délais qu’il s’était fixé au 4 juillet après un premier report. De l’autre côté, se perpétue la mobilisation des masses qui ne peut ni ne veut renoncer à son objectif immédiat : en finir avec le même système, avec le régime..
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Déclaration du 19 juin 2019

PAS DE DIALOGUE AVEC LES GANGS !

A BAS LA CONFÉRENCE DE LA HONTE ET DE LA TRAHISON !

DIRIGEANTS DE LA CSA ET DES SYNDICATS AUTONOMES : ROMPEZ IMMÉDIATEMENT TOUTE DISCUSSION AVEC LE POUVOIR!

QUITTEZ IMMEDIATEMENT LA CONFÉRENCE NATIONALE !

ORGANISEZ AVEC « LE COMITÉ DE RÉAPPROPRIATION DE L’UGTA PAR LES TRAVAILLEURS » LE FRONT UNI POUR EN FINIR AVEC LE RÉGIME !

EN FINIR AVEC LE RÉGIME:

« Pas de discussion avec les gangs ! », « Dehors Gaid Salah !», c’est sur ces mots d’ordre que les millions de travailleurs et de jeunes manifestent depuis des semaines, après avoir réussi à imposer le départ de Bouteflika et l’annulation de l’élection présidentielle programmée initialement pour le 4 juillet par la hiérarchie militaire et les débris du régime...

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Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste de Léon Trosky préfacé par stéphane Just

ALGERIE: Au moment où la classe ouvrière Algérienne cherche à se réapproprier l’UGTA, dans un mouvement historique, qui revêt une importance fondamentale non seulement pour le prolétariat Algérien mais aussi pour la classe ouvrière à l’échelle internationale, Maghreb socialiste a décidé de publier «  les syndicats à l’époque de la décadence impérialiste » de Léon Trotsky avec la préface de Stéphane Just. Bien inscrits dans le contexte historique de l’époque pour chacun des textes, ces documents donnent un éclairage utile sur le combat des révolutionnaires dans les syndicats.

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Une prise de position de toute première importance adoptée le 5 juin par le congrès national du SNUIPP FSU

ALGERIE: Maghreb Socialiste communique une motion de toute première importance qui a été adoptée le 5 juin 2019 par le congrès national du SNUIPP FSU, principal  syndicat national des enseignants du premier degré en France, en solidarité avec les travailleurs et la jeunesse d’Algérie, et contre la répression.

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ALGERIE: UNE PRISE DE POSITION du bureau de la section BNF de la FSU

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ALGERIE: UNE PRISE DE POSITION DU CONGRÈS DÉPARTEMENTAL DU SNUIPP FSU DU PUY DE DÔME

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Solidarité avec les travailleurs et la jeunesse algériennes

MOTION ADOPTEE PAR LE CONSEIL DÉLIBÉRATIF FÉDÉRAL DÉPARTEMENTAL (CDFD) DE LA FSU DU PUY DE DOME

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Algérie :déclaration du 10 mai 2019

NON A LA DICTATURE MILITAIRE !

À BAS LA RÉPRESSION !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE LOUISA HANOUNE ET ARRÊT DES POURSUITES !

HALTE À LA RÉPRESSION DE TOUS LES MILITANTS POLITIQUES ET SYNDICAUX QUI S OPPOSENT AU RÉGIME !

DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !

IL EST URGENT POUR EN FINIR AVEC GAÏD SALAH ET AVEC LE RÉGIME QUE L’UGTA (responsables syndicaux combattant pour que Sidi Saïd dégage) ET LA CSA APPELLENT À LA GRÈVE GÉNÉRALE !

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déclaration du 5 mai 2019

Le temps presse !

Pour balayer le régime :

ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE

Pour satisfaire les revendications du prolétariat et de la jeunesse :

GOUVERNEMENT DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES : L’UGTA – DÉBARRASSÉE DE LA CLIQUE DE SIDI SAÏD - ET LA CSA

Dans ce but :

FRONT UNIQUE CSA-UGTA POUR APPELER À LA GRÈVE GÉNÉRALE, CONSTITUER LES COMITÉS DE GRÈVES ET UN COMITÉ CENTRAL DE GRÈVE !

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24 avril on nous communique:

Solidarité avec la jeunesse et les travailleurs algériens !

Arrêt de la répression !

Une prise de position du CAS UNEF de la faculté des sciences de Montpellier

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22 avril Une importante contribution à la discussion:

Algérie,le PST à l'épreuve des évènements

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Algérie

Déclaration du site Maghreb socialiste le 18 avril 2019

Non à la répression !

Dehors Bensalah, dehors le gouvernement Bedoui, dehors l’Assemblée nationale et le Sénat au service du régime ! Dehors Gaïd Salah !

Il faut imposer le front unique UGTA-CSA pour l’appel à la grève générale pour les chasser tous, pour balayer le régime !

Pour une Assemblée nationale souveraine !

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Algérie

Déclaration du site Maghreb Socialiste le 7 avril 2019

Ils doivent tous partir!

Dehors Gaïd Salah!

Assemblée nationale souveraine!

Plus que jamais, il faut imposer aux dirigeants syndicaux (UGTA et CSA) le front unique ouvrier pour en finir avec le système, pour en finir avec le régime!

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Algérie

Déclaration du site Maghreb Socialiste le 29 mars 2019

Gaïd Salah et la hiérarchie militaire tentent de sauver le régime

Dehors Bouteflika, dehors Gaïd Salah !

Assemblée nationale souveraine !

Il faut imposer aux dirigeants syndicaux (UGTA, syndicats autonomes) qu’ils appellent à la grève générale pour en finir avec le régime !

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25 mars : Violente répression contre Les enseignants contractuels au Maroc : crainte de la contagion du hirak algérien?

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France:

24 mars : solidarité avec la classe ouvrière et la jeunesse Algérienne: 2 prises de positions de syndicats en France

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Algérie

Déclaration du 17 mars 2019:

Après la mobilisation historique du 15 Mars : A bas Boutefkika, son régime, son système, sa conférence!

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