REFERENDUM SUR LA CONSTITUTION : UN FIASCO POUR LE RÉGIME.A BAS LA CONSTITUTION !DEHORS TEBBOUNE-DJERRAD !A BAS LE RÉGIME !LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES !DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE ! |
Il ne fallait pas être devin pour prédire que le référendum susciterait le rejet massif du prolétariat et de la jeunesse d’Algérie. La seule question qui se posait, c’était de savoir dans quelle mesure les Algériens parviendraient à lever l’obstacle que constituaient les soutiens tacites ou explicites des directions des organisations syndicales et des partis se réclamant de la défense des travailleurs, à l’entreprise plébiscitaire de Tebboune.
En refusant de prendre position pour le boycott du référendum, (direction des syndicats autonomes,PT), de mener une réelle campagne dans ce but (PST), ou même en menant ouvertement campagne pour la tenue de celui-ci (direction de l’UGTA), les forces politiques soumises au régime escomptaient que le référendum se tiendrait avec un résultat permettant de légitimer l’entreprise de Tebboune. Une entreprise visant à rétablir le système, à mettre en œuvre la feuille de route consistant à réduire à néant le «hirak » par la répression massive, et à engager les réformes meurtrières contre les acquis du prolétariat.
Alors certes, le référendum a eu lieu, mais les résultats annoncés par le régime lui-même, se traduisent par un verdict sans appel: l’entreprise plébiscitaire de Tebboune et de l’appareil militaro-policier est un fiasco pour le régime. Avec une abstention de 76,3 %, largement supérieure à celle qui avait été annoncée lors de l’élection de Tebboune, les travailleurs et la jeunesse ont exprimé le rejet massif du système, cherchant même dans certaines régions à agir de façon active pour le boycott, en organisant des manifestations, en détruisant des bureaux de votes, dans un contexte de répression massive perpétrée par le régime. Maghreb Emergent indique le 1er novembre :
« Une certaine retenue a entaché le vote pour la nouvelle constitution à Bouira, où, l’afflux aura été plutôt timide, avec un taux de participation de 9, 91%, annoncé aux coups de 17 heures.
Le scrutin s’est déroulé dans une atmosphère sereine à travers les différents centres de vote de la ville. La sérénité a également entaché l’opération du vote dans les régions sud et ouest de la wilaya (Aomar, Birghbalou, Ain Bessam, Sour EL Ghozlane). Toutefois, il n’en a pas été de même pour les localités est du chef lieu de wilaya (El Adjiba, El Asnam, Bechloul, Mechedallah, Ahnif, Saharidj, Athmansour, Haizar et Ath Laziz) où l’on a signalé des urnes saccagées et des bureaux de vote fermés.
A Haizar et Ath Laaziz, au nord-est de la wilaya, les urnes ont été ainsi saccagées et les bureaux de vote fermés. Une grève générale a en outre été décrétée à Haizar, et a été suivie d’une tentative de marche.
L’initiative s’est soldée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. S’ébranlant des localités d’Ath Laaziz et de Draa Lakhmis, des manifestants ont de leur côté tenté une incursion sur Bouira ville. Ces marcheurs ont vite été stoppés net par les forces de l’ordre, à quelques encablures de la cité. »
On pourrait multiplier les exemples de ce type, dans tous le pays. Dans certaines régions, la situation était telle que le régime a dû de lui-même fermer des bureaux de vote pour éviter l’explosion. Quant à l’abstention, elle atteint des records historiques dans l’ensemble des grandes villes du pays (Alger, Bejaia, Constantine, Annaba, Sétif…). Plus marginalement, le non au référendum a recueilli environ 30 % des suffrages exprimés, mais il faut immédiatement préciser que les partis de la mouvance islamique avaient appelés à participer en votant non, s’inscrivant de fait dans le processus.
Rien n’y a fait : ni la répression, ni la débauche de meetings, ni la propagande des médias aux ordres, ni les tentatives de mobilisation des organisations satellites, n’ont permis de donner un semblant de légitimité à cette tentative de mise au pas du hirak. La pandémie elle-même, utilisée de façon cynique pour instaurer un état d’urgence permanent, n’a pas empêché les masses d’infliger un revers historique au régime.
Cet échec pour Tebboune et le système, est lourd de conséquences. Incontestablement. il ne peut conduire qu’à une fragilisation de l’offensive qu’il a entreprise, d’autant que la maladie de Tebboune ne fait qu’accentuer l’hypothèque quant a la capacité du gouvernement à conduire les réformes et à mettre un coup d’arrêt définitif au combat de la classe ouvrière et de la jeunesse pour en finir avec le système. Le déroulement du referendum comme ses résultats le manifestent : le régime est incapable d’effacer le rapport entre les classes issus du mouvement initié le 22 février 2019. Le projet de convocation d’une élection législative risque d’avoir du plomb dans l’aile. Mais si les élections législatives étaient programmées, il faudrait de toute façon combattre pour exiger des dirigeants des syndicats et partis ouvriers qu’ils se prononcent sans ambiguïté pour le boycott et qu’ils l’organisent.
Le régime est acculé. La crise historique du capitalisme avec ses conséquences sur l’économie algérienne ne laisse aucune marge de manœuvre au gouvernement qui doit impérativement porter les coups les plus violents contre le prolétariat et la jeunesse. Selon le ministre de l’Énergie, les revenus pétroliers ont baissé de 41% durant les 9 premiers mois de l’année en cours. Ce qui implique aussi une baisse des recettes de la fiscalité pétrolière de 31% fin septembre.
Le journal El Watan du 7 novembre indique :
« Si la crise sanitaire mondiale perdurait, il faudrait s’attendre à l’exacerbation de la crise économique. Certains experts prédisent déjà une quasi-faillite qui amènera le gouvernement à envisager le recours à l’endettement extérieur. Au rythme de l’amenuisement des revenus des exportations des hydrocarbures, ce sont, en effet, les prévisions du projet de loi de finances 2021 qui s’avéreront faussées en se basant sur un prix de référence du baril à 40 dollars. »
Pour France Info Afrique:
« Le dilemme est clair : pour un prix moyen de 50 dollars le baril de pétrole, les recettes d’exportation du pays ne couvrent que 75% des importations. Or les prix du pétrole oscillent ces derniers mois, plutôt autour des 42 dollars. Ce déficit de la balance commerciale doit alors être comblé par des réserves de change qui seront bientôt épuisées. »
Les réserves de changes en effet fondent comme neige au soleil et le pays avance inexorablement vers une situation de faillite. D’ores et déjà, le FMI prévoit une chute du PIB de 5,5% en 2020. Autant dire un effondrement sur le plan économique. A titre d’exemple, 80 % des entreprises du BTP sont aujourd’hui à l’arrêt.
Selon le site spécialisé en économie et finances Econostrum, « en Algérie, le taux de chômage a dépassé 14% en 2020 »
Pour certains économistes, la dévaluation du dinar, qui a perdu 40 % de sa valeur depuis 2014, n’est plus une simple option, elle devient inéluctable, avec toutes ses conséquences sur les conditions de vie des masses (inflation, renchérissement et pénurie des produits de première nécessité). Le régime s’apprête à porter des coups d’une ampleur rarement égalée contre le prolétariat. Le projet de loi de finance 2021 prévoit une augmentation des taxes sur les hydrocarbures dans la continuité des lois de finances précédentes. Au delà, ce qui est à l’ordre du jour, c’est la suppression des subventions aux produits de première nécessité, la baisse drastique des effectifs de la fonction publique, la remise en cause du droit à la santé, et surtout dans des délais rapides, la liquidation du régime de retraite, du code du travail... Bref toutes les potions amères, suggérées par le FMI pour faire payer la crise aux masses.
Mais pour mener à bien ses contre réformes, le régime va devoir s’en prendre violemment au prolétariat et a la jeunesse. Et il risque de se heurter à un mur face à la vitalité de la lutte des classes, les mobilisations incessantes de la classe ouvrière pour ses conditions de travail dans les entreprises et plus généralement de la population pour ses conditions élémentaires d’existence.
Avec un chômage endémique, (14 % de la population active), chiffre qui ne tient pas compte des ravages de la crise sur l’économie informelle, avec l’inflation massive sur les produits de première nécessité, les travailleurs basculent de façon inexorable dans une paupérisation sans précédent, ne pouvant plus établir d’arbitrage entre remplir le couffin de la ménagère et payer les factures d’électricité et de gaz.
Les plans sociaux se multiplient dans les différents secteurs de l’industrie et des transports (Air Algérie, Ports secs, Automobile, Cevital, etc.).
Pour Air Algérie par exemple, avec un déficit annuel de 500 millions de dollars, plus de 64 milliards de dinars la compagnie aérienne a décidé d’adopter un «Régime pandémie» où les employés de l’entreprise dont ceux du cargo et du catering, travailleront, désormais, à mi-temps, soit 15 jours par mois.
El Watan indique que selon ses sources :
« Tous ceux qui cumulent des congés non consommés ont été, également, sommés de les apurer totalement et immédiatement, ce qui allégera dans un premier temps la masse salariale de la compagnie estimée à quelque deux milliards de dinars/mois avant de procéder à la suppression des emplois. »
Dans ce contexte, il est impossible de recenser l’ensemble des grèves et des mouvements sociaux en cours, dans un contexte rendu extrêmement compliqué du fait de la crise du COVID mais aussi de la répression dont font l’objet les travailleurs. Nous nous contenterons ici de deux exemples révélateurs : l’entreprise MTA, filière de MSC, et NUMILOG, filiale de CEVITAL.
Pour ce qui est de la direction de l’UGTA et de son secrétaire général actuel, à la faveur du reflux du combat pour la réappropriation de la centrale, il est parvenu à conforter pour un temps le syndicat dans une fonction de courroie de transmission du régime. Sa participation à la tripartite du mois d’août, en présence de Rebrab lui-même, l’engagement de la centrale dans la campagne du Oui au référendum, le refus de prendre en charge les revendications des ouvriers de Numilog, suffisent pour illustrer le degré d’intégration de la direction du syndicat au pouvoir. Mais il faut immédiatement apporter des précisions. La campagne pour le oui au referendum menée par Labatcha a suscité un rejet incontestable de la base du syndicat. Dans certaines réunions publiques, quand elles ont pu se tenir, il a été vertement interpellé par des syndicalistes, et les meetings n’ont pas drainé de foule. Il existe en réalité un abîme entre la direction de l’UGTA et les syndiqués de la base. Ce qui se passe à Numilog en est l’illustration criante, et il est notable que malgré la politique de la direction de la centrale, dans bien des entreprises, les travailleurs cherchent à ce saisir de leur syndicat et même à créer des sections d’entreprises ou d’établissements.
Le combat pour la réappropriation de la centrale a certes connu un reflux, trahi par ses propres initiateurs, mais il ne fait guère de doute qu’il se posera de manière accrue à la faveur du développement de la lutte des classes.
Quant aux syndicats autonomes, en particulier dans l’enseignement et dans la santé, ils n’ont cessé de s’inscrire dans le dialogue social, les uns pour préparer la rentrée scolaire, les autres pour accompagner le gouvernement dans le cadre du développement de la crise sanitaire notamment.
Nous avions évoqué la réforme de la santé et la position du responsable du SNSP, agissant comme un aiguillon pour la mise en œuvre de ce projet meurtrier.
Alors même que la pandémie fait des ravages au sein des populations laborieuses, au point que certains patients décèdent à l’entrée des hôpitaux surchargés, alors que les officines privées, pharmacies et cliniques se gavent en vendant des tests non remboursés à des prix exorbitants, aucun combat conséquent n’est engagé par les dirigeants des syndicats autonomes dans la santé. Les revendications avancés par les travailleurs de la santé sont pourtant claires : des masques, du matériel de protection, du personnel en renfort immédiatement ! Halte aux profiteurs de la pandémie ! Gratuité des soins, des tests, des médicaments ! Nationalisation sans indemnité ni rachat des laboratoires et cliniques privées ! Les personnels soignants sont aujourd’hui au bord de la rupture et subissent la répression quand ils essaient de dénoncer la politique criminelle du régime en matière de prise en charge de la crise sanitaire. A Jijel, où la situation sanitaire est tragique, par exemple, un directeur de centre hospitalier a été suspendu par le Wali parce qu’il a eu l’audace de dénoncer les conditions dramatiques dans son établissement. Cela a suscité l’indignation des personnels qui se sont immédiatement mobilisés pour la levée des sanctions.
La rentrée scolaire se fait dans des conditions tragiques pour les élèves et les enseignants. Partout il y a des mobilisations de parents d’élèves, d’enseignants pour défendre le droit aux études dans des conditions sanitaires sécurisées. Aucune distanciation, pas de gel hydroalcoolique, des locaux délabrés, mais là aussi, les syndicats de l’éducation n’engagent aucun combat centralisé contre le gouvernement. Pourtant tout indique que le régime est fébrile. Sous prétexte de COVID, il a encore décidé de reporter la rentrée universitaire par crainte des mobilisations de la jeunesse estudiantine.
Dans la continuité des élections présidentielles, les directions des organisations syndicales se sont positionnées soit dans un soutien implicite au régime en refusant de se prononcer pour le boycott du référendum, soit ont apporté un soutien explicite au pouvoir comme a pu le faire Labatcha à travers la campagne qu’il a menée pour le oui.
On ne saurait clore ce chapitre sans dire un mot du PST et du PT, même s’ils occupent une place secondaire, (voire auxiliaire), par rapport aux dirigeants syndicaux. En s’intégrant dans le cadre de la défunte alliance avec des partis bourgeois que constitue le PAD, ils ont participé pleinement à l’entreprise visant à établir un pont avec le régime à travers la revendication d’un « dialogue pour une transition démocratique », allant jusqu’à faire disparaître la revendication d’une assemblée nationale ou constituante souveraine au profit du fameux « processus constituant ». Cette politique a joué son rôle avec notamment l’élection de Tebboune, contre laquelle ils n’ont mené aucun combat. Aujourd’hui, le FFS a signé l’acte de décès du PAD en décidant de quitter cette alliance contre nature pour se repositionner dans la perspective éventuelle des élections législatives.
L’Avant-Garde du 7 novembre rapporte :
« Qualifiant d’ «échec» l’initiative du Pacte pour l’Alternative Démocratique (PAD), le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé, ce vendredi 6 novembre 2020, lors d’une conférence de presse animée par son premier secrétaire Youcef Aouchiche, à Alger, avoir «pris la décision de quitter le PAD».[… ] Se disant «déterminé à poursuivre son combat pour la réalisation de cet objectif en œuvrant à construire un rapport de force favorable au changement», le FFS a annoncé la tenue, «en décembre prochain, si les conditions le permettent» d’une «convention politique nationale», à même selon lui, d’instaurer «un débat démocratique pour élaborer un projet politique pour le pays». «Ce débat concernera l’ensemble des militants et sympathisants ainsi que les personnalités politiques, les intellectuels et plus largement les citoyens qui souhaitent contribuer à nos travaux», explique Youcef Aouchiche. Et d’ajouter :«l’objectif est de rassembler tous ceux qui souhaitent un changement pacifique, démocratique et ordonné».
Autant dire que ce parti bourgeois a décidé que le PAD avait rempli sa mission et qu’il convenait à présent que le FFS se repositionne dans la perspective éventuelle des élections législatives. Rien d’étonnant à cela !!
Le PST quant à lui s’est fendu d’un communiqué appelant au boycott du référendum, le 30 octobre, c’est à dire deux jours avant la tenue de ce dernier.
Dans ce communiqué, le Parti socialiste des travailleurs (PST) a appelé au boycott du référendum sur la nouvelle constitution du 1er novembre 2020. Il a, par ailleurs, plaidé pour l’élection d’une «Assemblée constituante souveraine représentative des aspirations démocratiques et sociales des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des femmes, des petits paysans et de tous les démunis de notre peuple».[…] Aussi, s’interrogera-t-il sur le bien-fondé de cette constitution «sans la participation du peuple et la libre expression de la pluralité de ses opinions politiques» mais surtout «quelles avancées démocratiques et sociétales pourrait-elle introduire sans un véritable débat démocratique au sein du peuple sur un projet de société permettant la consécration effective de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, la promotion concrète de notre identité et notre culture et mettant un terme à toute manipulation de la religion à des fins politiques ?».
Par conséquent, pour le Parti socialiste des travailleurs, la sortie de crise (souligné par nous) ne se fera qu’à travers une «Assemblée constituante élue démocratiquement, après un débat national libre dans un contexte où toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques sont levées, que reviendra la mission d’écrire notre constitution et proposer ensuite son adoption sous le contrôle exclusif du peuple algérien.» (sources l’Avant-Garde).
Le PT quant à lui, dont nous avons assez longuement analysé les positions et notamment la tentative de repositionnement en soutien critique au régime, a été contraint de faire le constat de la déroute du referendum. Dans sa dernière déclaration L .Hanoune fait de longs développements sur la situation des masses tout en réussissant l’exploit de ne jamais citer Tebboune et le gouvernement. Elle attribue la situation au système du parti unique et évoque l’assemblée nationale constituante souveraine !
Mais sur cette dernière question, il faut éviter toute ambiguïté. Si la revendication de l’assemblée nationale souveraine peut être avancée comme une perspective, encore faut-il en préciser les modalités de convocation. Or il est clair que l’Assemblée nationale souveraine ne peut être convoquée que par les masses en lutte et l’élection de cette assemblée ne peut se faire que sous le contrôle des masses en lutte. Or de cela il n’est pas question ni pour le PT, ni pour le PST.
Pour le PST il s’agit d’une «Assemblée constituante élue démocratiquement, après un débat national libre dans un contexte où toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques sont levées, que reviendra la mission d’écrire notre constitution et proposer ensuite son adoption sous le contrôle exclusif du peuple algérien.»
Après un débat national libre ? Avec qui ? En définitive par sa déclaration le PST dévoie le mot d’ordre d’Assemblée souveraine pour se situer sur le terrain du dialogue « démocratique ».
Le pouvoir a subi un échec cuisant à travers le rejet massif du référendum. Cela traduit la disponibilité intacte du prolétariat pour reprendre le combat pour en finir avec le régime. Encore une fois, l’obstacle majeur auquel le prolétariat est confronté, c’est la collusion des dirigeants des organisations ouvrières, partis et syndicats, avec le régime. Cet obstacle, il devra le surmonter en imposant aux dirigeants des organisations ouvrières, partis et syndicats, qu’ils rompent avec le régime, qu’ils constituent le front unique sur l’orientation suivante :
A BAS LA CONSTITUTION !DEHORS TEBBOUNE-DJERRAD !A BAS LE RÉGIME !LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES !DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !ASSEMBLÉE NATIONALE SOUVERAINE ! |
Ainsi pourra être dégagée une perspective politique ouvrant la voie à la convocation d’une Assemblée nationale souveraine convoquée sous le contrôle des masses. C’est le combat auquel les militants regroupés autour de Maghreb Socialiste vous invitent à vous associer.
Les militants regroupés autour de Maghreb socialiste n’ont pas d’autres intérêts que ceux des masses en lutte contre le régime.
C’ est pourquoi, ils militent :
Pour la chute du régime, la satisfaction de toutes les revendications démocratiquesEn particulier l’élection d’ une assemblée nationale souverainePour la satisfaction des revendications ouvrières, ce que seule permettra la constitution d’un véritable gouvernement ouvrier, en en finissant avec la domination impérialiste, expropriant les grands groupes capitalistes, organisant la production en fonction du besoin des massesImmédiatement, pour l’unité des rangs ouvriers, le front unique des organisations syndicales ouvrières ouvrant sur la constitution d’une centrale ouvrière unique indépendante de l’état et de la bourgeoisie, et démocratiquePour la constitution d’un véritable parti ouvrierLes travailleurs et jeunes qui partagent ces objectifs ou qui veulent en discuter sont invités à prendre contact: maghrebsocialiste@free.fr
Contactez nous: maghrebsocialiste@free.fr -
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